Economie

Le ton optimiste d’Accor

«Les prévisions de développement du groupe Accor au Maroc sont maintenues», lance d’emblée Marc Thépot, directeur général des opérations. Une annonce qu’il fait au moment où de nombreux tour-opérateurs se plaignent de la conjoncture difficile qui règne depuis les évènements du 11 septembre. Il est en effet prévu de réaliser l’objectif de 7000 chambres à l’horizon 2004.
Aujourd’hui, le groupe en compte 2800. Accor est en effet présent dans quelque 140 pays avec 145.000 collaborateurs. Actif sur deux métiers, il opère dans le créneau de l’hôtellerie avec plus de 3.700 hôtels et 415.000 chambres. Il est aussi opérationnel dans les services relatifs à la restauration, l’alimentation et l’évènementiel. «La répartition géographique équilibrée et la diversité du portefeuille de ses activités ont permis à Accor de compenser l’impact négatif des évènements du mardi noir sur l’hôtellerie de luxe et le marché américain», assure-t-on.
Au niveau national, le groupe Accor doit sa notoriété au segment de l’hôtellerie où il gère une vingtaine d’établissements (Ibis, Mercure, Sofitel et Coralia). Le volet gestion vient en effet de connaître quelques changements. « C’est un retour à la norme », tient tant à préciser M. Thépot. C’est d’ailleurs au mois de janvier 2002 que le groupe décida de renouer avec son mode d’organisation dit bicéphale. Accor Maroc est passé par une phase transitoire après le départ en juillet dernier de Bernard Wauquier en Tunisie.
Pendant cette période, Fouad Chraïbi, responsable de développement assurait aussi la direction opérationnelle. Ce n’est qu’avec la nomination en début d’année de Marc Thépot à la tête de la direction que l’organisation en deux pôles fut reprise. Il se charge en effet de la gestion des hommes et du parc d’hôtels existant.
La partie relative aux développements de nouveaux projets et négociations avec les partenaires institutionnels et financiers est quant à elle assurée par M. Chraïbi. Les deux managers sont par ailleurs appelés à travailler en étroite collaboration. « Le département opération doit par exemple décider de la faisabilité d’un nouvel investissement hôtelier », explique M. Thépot. Et d’ajouter, « les objectifs que se fixe le groupe au Maroc sont tellement importants qu’aucune faille n’est tolérable. Ceci dit, une spécialisation dans le métier qu’on connaît ne peut que garantir de bons résultats ».

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