Economie

Lydec : Un résultat net en repli de 18,1%

Le premier semestre de cette année n’aura, certainement, pas été des plus favorables pour la Lyonnaise des eaux (Lydec). En témoignent, d’ailleurs, les chiffres financiers semestriels de son activité. Dans ce contexte, le résultat net de la Lydec dénote une baisse de 18,1%, chutant de 92 MDH au terme du premier semestre de l’année 2006, à 75 MDH au 30 juin 2007. A ce titre, l’entreprise signale que «le résultat annuel pour 2006 s’est chiffré à 94 MDH. Autrement dit, avec les 75 millions enregistrés au premier semestre de cet exercice, le résultat escompté pour cette année devrait être largement supérieur par rapport à son précédent».
Aussi, le résultat d’exploitation a accusé un repli de 18,9%, pour atteindre 132 MDH contre 163 millions à la même période de 2006. L’excédent brut d’exploitation a aussi signé une baisse traduite par son passage de 297 MDH au 30 juin 2006, à 268 MDH au 30 juin de cette année, soit une régression de 9,6%.
Sur un autre registre, les ventes d’électricité dévoilent, pour ce qui est des volumes vendus, une croissance de clients branchés en basse tension. De plus, la Lydec rappelle sa perte du gros client qu’était La Samir qui a décidé de s’alimenter en moyenne tension auprès de l’ONE. Quant au chiffre d’affaires sur le segment électricité, ce dernier s’est accru de 4,4% comparé à la même période de l’année 2006. La Lydec met en avant une baisse des volumes d’eau potable vendus, due à la baisse de la consommation unitaire des ménages. Pour ce qui est des perspectives, l’entreprise table sur deux volets. Le premier, financier, s’articule autour d’une croissance prévisionnelle des ventes de fluides d’environ 3%, ainsi que de la réduction des volumes non-facturés (notamment pour ce qui relève de l’eau potable). Au second plan, il s’agit, d’une part, d’entamer les discussions avec l’ONE pour résoudre «les problématiques territoriales et les limites de distribution», souligne la Lydec, faisant surtout allusion à la nécessité de revoir la casse dans certaines zones qui «dépendent du régime de la gestion déléguée, et où l’ONE opère encore».
Il s’agit, également, de préparer les débats sur l’épuration. Ce point, par contre, est à plus long terme, «les principes à mettre en place pour épurer l’eau. Il faut dire qu’à présent, seule une partie infime de la population en bénéficie, c’est pourquoi il est impératif de revoir les clauses y attachées dans notre contrat. Mais cela s’étend aussi à d’autres aspects, comme celui de l’intégration de l’éclairage public dans nos clauses».

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