Economie

Nizar Baraka appelle à la redynamisation du marché des capitaux

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«Les changements et mutations ne sont plus aisés et leur chance de réussite plus élevée que lorsque le socle est solide et les structures sont bien établies». C’est en ces termes que Nizar Baraka, ministre de l’économie et des finances, a débuté son intervention lors d’un séminaire organisé conjointement par son département, la bourse de Casablanca et le Moroccan Financial Board. Cet événement, qui a eu lieu mercredi 20 juin à Casablanca, s’est penché sur la problématique de la relance du marché des capitaux. Une occasion qui, selon Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca, «permettra à tous les opérateurs économiques présents de diagnostiquer les mesures concrète qui permettront à ce marché de reprendre son allure». Le but étant d’élaborer une feuille de route basée sur de nouveaux produits, de nouveaux textes et compartiments afin d’assurer la croissance des entreprises cotées. À cet effet, Nizar Baraka insiste sur une réflexion large et précise. «Notre réflexion ne doit pas être une simple réponse à une conjoncture particulière, mais une réflexion de fond ciblant le court, le moyen et le long termes dans le cadre d’une vision stratégique prenant en considération la nécessité de l’articulation entre le financier et l’économique et entre l’impératif du développement local et l’ambition du rayonnement à l’international», a-t-il précisé.
Le ministre de l’économie trouve «le moment propice pour réaliser un saut qualitatif et des changements profonds vers cette ambition commune dans un cadre structuré de concertation et de partenariat». Bien que les analystes financiers fassent état d’une carence boursière notamment en termes de liquidité, le Maroc ne se décourage guère et œuvre pour atteindre un positionnement régional de haut niveau faisant de la place casablancaise un hub économique africain. «Il est primordial que notre Bourse retrouve son dynamisme et qu’elle mette en place une réglementation adaptée à l’ambition nationale de faire émerger une place financière régionale», a indiqué pour sa part Said Ibrahimi, directeur général du Moroccan Financial Board.
Et de poursuivre que «pour atteindre cette finalité, nos actions devront s’articuler autour de quatre thématiques, à savoir le renforcement de l’offre, la stimulation de la demande, l’amélioration du cadre législatif et réglementaire ainsi que le développement des infrastructures techniques». Un avis partagé par le ministre de l’économie et des finances qui a mis l’accent «sur la nécessité d’accélérer le processus d’adoption des textes déjà élaborés et introduits dans le circuit législatif par une meilleure programmation et une plus grande concertation avec les parties concernées».

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