Economie

Portrait : Un deuxième Fahim à la tête du CJD

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«Je vous prie de préciser le non-lien de famille entre Zakaria et moi-même. Ce que nous avons en commun est le CJD», lance tout de go Abdelali Fahim, le tout nouveau président du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD).
Succédant à Zakaria Fahim, inéligible après deux mandats à la tête de ce Centre, Abdelali Fahim a commencé par couper court aux rumeurs sur cette passation de pouvoir qu’on disait familiale.
Pour l’ex-président, «il ne s’agit que d’une simple coïncidence». Et c’est peut-être le fait de partager le même patronyme qui a joué en faveur de ce natif de la ville de Béni-Mellal pour arriver à la tête de cette association regroupant une centaine de jeunes entrepreneurs marocains. Né le 5 décembre 1966, Abdelali Fahim est un ingénieur en électronique et en informatique. Il a également suivi une formation sur le système bancaire qu’il lui a permis de fonder « Intellia » qui emploie aujourd’hui plus de 215 personnes. Spécialisée dans l’édition de logiciels, «Intellia» est présente depuis plus d’une décennie sur le marché de l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.  «Intellia est le seul éditeur marocain de logiciels de gestion physique et électronique des documents qui a lancé la première usine de traitement de la numérisation des documents», précise M. Fahim, le P-dg d’Intellia. Avant de créer sa propre entreprise, ce jeune père de deux enfants a occupé le poste de directeur adjoint des systèmes d’information au sein de la Société générale marocaine des banques (SGMB). Au sein de ce même établissement bancaire, il a dirigé trois départements : systèmes et télécommunications, production et support et études et développement.
Pour mieux affronter la concurrence, M. Fahim est 1er Dan Karaté et troisième Dan Nanbudo. Il est particulièrement impliqué dans la promotion de ce dernier sport puisqu’il n’est autre que le vice-président de la Fédération internationale de Nanbudo.
Créé par Maître Yoshinao Nanbu, ancien champion du monde du karaté, le Nanbudo est axé sur des exercices particuliers agissant spécifiquement sur les méridiens d’énergie.
Le nanbudoka, quel que soit son âge, développe son attention vis-à-vis de ses partenaires ainsi que de la nature : «C’est un art martial de création d’énergie». Et de l’énergie, il en a à revendre.
«Je vous propose de faire ensemble du CJD Maroc un mouvement puissant et respecté, engagé dans la réflexion et l’expérimentation d’une économie consciente et responsable capable de générer à la fois des richesses matérielles et du sens pour les individus», a-t-il lancé, devant un parterre composé des membres du CJD et autres invités, lors de la troisième édition du congrès national de ce Centre, le week-end dernier à Tanger.

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