L’ouverture est un facteur stimulant pour l’économie marocaine, pourvu que les entreprises soient bien préparées à la concurrence qu’impose une libéralisation des échanges, ont souligné les participants à cette rencontre, initiée par l’Institut des hautes études commerciales et informatiques (HECI).
Lors de cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du rapprochement entre les milieux de l’enseignement et ceux des affaires, les intervenants ont jeté la lumière sur un thème de grande envergure et d’actualité, à savoir la compétitivité et la mise à niveau des entreprises marocaines.
Les participants ont débattu de plusieurs sujets, notamment « le libre échange et la compétitivité », « la mise à niveau de l’économie marocaine et la promotion du secteur privé » et « le rôle de l’Agence nationale des petites et moyennes Entreprises (ANPME) dans la mise à niveau des entreprises ». Les participants ont souligné l’effet stimulant de l’ouverture sur l’économie marocaine et l’importance des différents accords de libre-échange que le Maroc a signés ou en cours de négociation, lui permettant de s’imposer comme plate-forme de production et d’exportation et de devenir une destination prévilégiée des investisseurs. Toutefois, ont-ils noté, cette ouverture impose aux entreprises marocaines le défi d’améliorer leur compétitivité pour être à la hauteur d’une concurrence qui deviendra de plus en plus acharnée, d’où la nécessité d’une mise à niveau bien étudiée.
A ce propos, le forum a été l’occasion de présenter les mesures et les outils développés par l’Etat, en partenariat avec l’UE, pour l’accompagnement de la mise à niveau des entreprises marocaines, et ce en vue d’améliorer leur productivité, maîtriser l’évolution technique, de les adapter aux mutations du marché et de renforcer leurs ressources humaines.
Le processus de mise à niveau est un processus permanent qui requiert un travail de longue haleine, tant l’entreprise est appelé à en faire un souci quotidien et adopter une approche intégrée pour la mobilisation de tous le personnel, ont conclu les intervenants.