Economie

Stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier: Ce qui reste à faire…

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Pour ce faire, l’agence a organisé, vendredi 27 février à Essaouira, un atelier de communication autour de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier. La rencontre a connu la présence du gouverneur de la province d’Essaouira, Jamal Makhtatar, du directeur général de l’ANDZOA, Brahim Hafidi et des cadres de l’agence, des représentants provinciaux de certains départements ministériels et des élus et des représentants de collectivités locales.

Les participants à cet atelier n’ont pas manqué de plaider en faveur d’une approche participative visant à assurer un impact optimal des projets socio-économiques programmés sur les régions ciblées. Pour eux, le travail accompli dans le cadre de cette stratégie doit être inscrit dans une dynamique multisectorielle basée sur la coordination et la complémentarité entre les différents acteurs concernés, afin de pallier la problématique de la dispersion des efforts et des moyens, due à la multitude des intervenants.

Aussi, dans un souci d’assurer l’efficience des actions entreprises, les intervenants ont suggéré qu’un travail de suivi doit être accompli dans le but d’évaluer l’impact des projets réalisés pour un pilotage rationnel des stratégies tracées, en plus de la focalisation sur les projets portant sur la valorisation des produits de terroir, afin d’optimiser l’impact socio-économique de ces richesses sur les populations des régions sources.

Par ailleurs, selon un document distribué à l’occasion de cette rencontre, la stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier a notamment pour ambition, à l’horizon 2020, de préserver et valoriser les ressources naturelles des zones ciblées au profit du citoyen et d’améliorer les indicateurs socio-économiques et humains dans la zone d’intervention. Ainsi, au niveau de la province d’Essaouira, une démarche participative a été entamée depuis 2012 pour faire émerger de façon concertée les projets éligibles et disposant d’études techniques nécessaires à leur réalisation. Les projets retenus portent en priorité sur le désenclavement des douars, l’adduction d’eau potable, l’éducation et le développement socio-économique.

Dans ce sens, le document cite l’ouverture et l’aménagement de 122 km de pistes sur trois ans (2014-2016) bénéficiant à 23.000 habitants et 66 douars, pour un investissement global de 65 millions de dirhams et l’adduction en eau potable de 25 douars (11.869 personnes), pour une enveloppe de 20 millions de dirhams, en plus du financement de projets en partenariat avec la société civile durant les trois dernières années (2012 à 2014) dans les domaines de l’éducation, d’adduction d’eau potable, de désenclavement et du développement socio-économique et culturel, pour un investissement global de 37 millions de dirhams.

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