Le pont du 15 août n’a rien arrangé. «La pluie pendant le week-end a littéralement cassé les reins du mois d’août. Nous enregistrons une baisse d’activité de 30% par rapport à la même période de l’année dernière», affirme à l’AFP une porte-parole de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière (Umih).
Les plus exposés aux caprices de la météo pendant les vacances sont sans conteste les campeurs, contraints de dormir sous une tente détrempée. «La vague de mauvais temps a fait partir beaucoup de clients dans les régions où l’on sait qu’une fois ce mauvais temps arrivé, il est là pour rester», commente Guylehm Féraud, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie en plein air (FNHPA).
«Tout était plutôt positif pour le mois d’août jusqu’ici», se désole-t-il, citant parmi les régions qui ont le plus souffert la Bretagne ou encore la Lorraine, où «c’est la catastrophe, avec une baisse de fréquentation des campings allant jusqu’à 40%». Sur le littoral, la baisse d’activité dans l’hôtellerie-restauration a épargné peu de régions. "La Normandie, le Nord, et la Bretagne ont été les plus touchées, avec une nuance pour cette dernière car "elle capitalise aussi sur le tourisme culturel", moins soumis aux aléas climatiques, indique-t-on à l’Umih.