Le président de la Fédération du transport de voyageurs, Abdallah Lahlou, a souligné que le projet de libéralisation manquait encore de visibilité. "Nous espérons donc avoir le dossier de la libéralisation entre les mains pour pouvoir le traiter, l’étudier et émettre des propositions", a-t-il déclaré.
Dans le même contexte, M. Lahlou a cité parmi les missions du nouveau bureau de la Fédération la sensiblisation des transporteurs sur l’imminence de la libéralisation qui "va inévitablement venir". Selon lui, il n’y a pas de conception claire, au niveau de la Fédération, de ce qui attend le secteur. "Ce que j’espère, a-t-il dit, c’est que grâce à l’organisation que nous sommes en train de mettre en place, nous puissions atteindre le statut de partenaire et que l’Administration n’avance dans une quelconque voie, déterminante pour le transport routier de voyageurs, sans concertation avec nous autres professionnels concernés".
Faisant part de la mise en place d’une commission des relations extérieures qui se penche actuellement sur les différents problèmes posés notamment avec l’Administration, il a précisé qu’il s’agira de formuler "non pas un cahier revendicatif, mais un programme d’action étoffé".
Il a par ailleurs reconnu l’existence d’une scission entre les transporteurs de voyageurs, affirmant que "l’unité figure en tête des priorités" de sa Fédération. "La concurrence n’exclut pas l’organisation qui doit exister entre des concurrents cherchant à résoudre des problèmes communs.