Décidément, le suspense n’a pas trop duré. L’Union Européenne (UE) a décidé de ne pas adresser des avertissements formels à l’Allemagne et au Portugal concernant leurs déficits budgétaires. D’où la satisfaction des responsables de la Banque Centrale Européenne (BCE).
La décision de l’UE a été prise suite aux engagements pris de leur part des deux pays de l’Union portant sur la maîtrise de leurs finances publiques. Le Président de la BCE est favorable au compromis européen sur les déficits allemand et portugais. Il estime que cet accord ne risque pas de fragiliser le pacte de stabilité et de croissance. L’engagement pris par l’Alle-magne renforce la crédibilité du pacte de stabilité et de croissance, comment plusieurs spécialistes.
La BCE ne prévoyait pas de publier de communiqué officiel sur les résultats de la réunion des ministres européens des finances à Bruxelles (Ecofin).
L’Ecofin a entériné dans la matinée l’accord auquel étaient parvenus les ministres de la zone euro tard dans la nuit leur évitant d’adresser formellement un avertissement à l’Allemagne et au Portugal, en échange d’engagements écrits sur le retour à l’équilibre en 2004.
Dans le cadre de cet accord, l’Allemagne et le Portugal, visé lui aussi par les critiques de Bruxelles, se sont engagés à maîtriser leurs dépenses publiques et à affecter toute recette supplémentaire ultérieure à la réduction de leur déficit.