L’action du nouveau directeur général, Anass Doukkali, installé il y a quelques mois seulement, a porté essentiellement sur les postes de directeurs des agences locales à hauteur de 30%.
C’est pratiquement plus d’une vingtaine de directeurs qui sont concernés par ce mouvement. Les responsables de l’agence annoncent également en plus de dix nominations à des postes de responsabilité.
«Ces nominations sont venues après des appels à candidature internes dans le cadre d’une opération qui a fait de la compétence et de l’expérience des bases pour la sélection, tout en assurant la transparence et l’égalité des chances. L’exercice vient pour mobiliser et motiver le personnel et donner un nouveau sang au fonctionnement de l’agence», annonce une source confirmée à l’Anapec.
Donner un sang neuf semble être l’une des priorités de l’Anapec alors que les mesures de lutte contre le chômage, notamment des jeunes, menées par l’agence ces dernières années n’ont pas été à la hauteur des ambitions. De même, quelques scandales ont écorné l’image de l’agence, notamment l’arrestation il y a quelques semaines de la directrice de l’agence locale de l’Anapec à Khénifra.
Les faits remontent au mois d’août dernier lorsque la responsable en question a été appréhendée par la police en flagrant délit de corruption. Plusieurs mesures avaient été annoncées alors, notamment la mise en place d’une ligne téléphonique pour recevoir les réclamations du grand public.
La mobilité des directeurs lancée par la direction générale intervient probablement dans un souci de rendre l’action de l’agence beaucoup plus transparente et accompagner la nouvelle stratégie initiée par la nouvelle direction de l’agence à l’échelle nationale.