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Aziz Bouderbala : «Je suis capable de qualifier notre équipe au Mondial»

ALM : Le président de la Fédération royale marocaine opte pour un entraîneur étranger. Quel commentaire faites-vous sur ce choix?
Aziz Bouderbala : J’ai toujours confiance en les cadres marocains. Il aurait dû faire confiance aux compétences marocaines pour avoir des stratégies efficaces et mieux orienter le Onze national. Mais ce qui me choque c’est qu’il y a beaucoup d’équipes avec un entraîneur local et ces équipes-là ont réussi leurs parcours et leurs rencontres dans toutes les compétitions footballistiques. Par exemple, une équipe comme la sélection égyptienne, qui a vraiment pu s’imposer sur le terrain, et qui a des joueurs qui sont devenus les maîtres incontestés et incontestables du football africain, est sous la houlette d’un entraîneur purement égyptien qui est Hassan Shehata. Ce dernier a profité de la confiance, du soutien et bien sûr du temps pour bâtir une équipe efficace prête à arriver avec détermination à la plus haute marche du podium. Son équipe a remporté avec lui trois titres consécutifs africains. Aujourd’hui, notre problème c’est qu’on a vraiment pas des membres compétents à la Fédération pour choisir l’homme idéal qui ira avec l’équipe nationale jusqu’au bout. Même l’expérience des quatre cadres, qu’a choisis auparavant la fédération, a brûlé leurs compétences.

À votre avis, est-ce qu’ un entraîneur étranger est plus efficace qu’un coach national?
Non ! Je ne trouve pas qu’il y a une grande distinction entre les deux, notamment au niveau technique. Peut-être, la seule différence, c’est qu’un entraîneur étranger sait comment gérer toute situation alors qu’un entraîneur marocain a passé toute sa carrière footballistique dans l’amateurisme. Et ce, parce qu’on pratique un football amateur. Dans le sang, il n’y a pas de professionnalisme.

La désignation de l’entraîneur est prévue pour juin prochain. Que pensez-vous de cette décision ?
J’ai un grand point d’interrogation concernant cette décision. À mon avis, il faut désigner un entraîneur pour bâtir rapidement une équipe et la préparer déjà pour des matches amicaux pour les prochains mois. Il faut redonner la confiance aux joueurs pour qu’ils soient motivés pour défendre le drapeau national. Je crois qu’attendre jusqu’au mois de juin est une erreur qui pourrait nous coûter cher.

Etes-vous capable d’entraîner le Onze national ?
Je n’ai jamais rêvé d’être à la tête de la sélection nationale. Mais, si je reçois une invitation de la part de la Fédération marocaine de football, j’accepterais sans hésiter. Et je vous promets que je suis capable de constituer une équipe forte et bien organisée au niveau technique et de qualifier notre équipe à la prochaine Coupe du monde. Et ce pour redorer le blason du football marocain.

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