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Elections partielles à Guercif : Au nom de la rose et du groupe

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Dernière chance ce jeudi pour l’USFP de récupérer son 20e siège

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Si le parti de la rose joue son groupe parlementaire dans ces élections, le parti de l’Istiqlal version Nizar Baraka est à la recherche d’une première victoire dans les élections partielles. Baraka qui dirige le parti depuis quelques semaines déjà entend confirmer ainsi son leadership.

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Le parti de la rose joue son va-tout aujourd’hui. En effet, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) participe aujourd’hui aux élections partielles de Guercif avec comme principal objectif de récupérer son 20e siège parlementaire à la Chambre des représentants et maintenir ainsi son groupe parlementaire. Depuis l’invalidation de l’élection d’un député ittihadi dans la circonscription de Sidi Ifni, le parti de la rose ne dispose plus que de 19 parlementaires à la première Chambre. Or le règlement intérieur de cette dernière fixe le seuil minimum pour la formation d’un groupe parlementaire à 20 sièges. En plus de la perte des avantages octroyés aux partis politiques disposant d’un groupe à la Chambre des représentants, l’USFP dispose de la présidence de la première Chambre, ce qui rend la situation du parti un peu plus compliquée. Alors que le candidat usfpéiste a échoué lors des dernières élections partielles à Sidi Ifni à retrouver son siège, les derniers espoirs du parti se concentrent sur la circonscription de Guercif qui connaît l’organisation d’élections législatives partielles ce jeudi 4 janvier. Ce scrutin qui marque l’ouverture politique de l’année 2018 met aux prises deux partis politiques, en l’occurrence l’USFP et le parti de l’Istiqlal.

Si le parti de la rose joue son groupe parlementaire dans ces élections, le parti de l’Istiqlal version Nizar Baraka est à la recherche d’une première victoire dans les élections partielles. Baraka qui dirige le parti depuis quelques semaines déjà entend confirmer ainsi son leadership. Dans les détails, les députés istiqlaliens en lice sont Ali Jaghaoui et Abdenabi El Berni alors que l’USFP a choisi Said Baaziz et Mohamed Ben Hadine pour défendre ses chances. Il faut préciser que deux sièges parlementaires sont en jeu dans cette circonscription.

Pour rappel, la Cour constitutionnelle avait invalidé, le 5 octobre 2017, les deux sièges de la circonscription de Guercif obtenus par le PAM  et l’Istiqlal lors des législatives de 2016. Le candidat du PAM avait durant la campagne électorale utilisé des emblèmes nationaux alors que celui de l’Istiqlal a masqué les noms des autres candidats de sa liste.

A quelques kilomètres de Guercif et plus exactement dans la ville de Nador, d’autres élections partielles ont également lieu ce jeudi.

Deux candidats sont en lice. Mohamed Taïbi, du parti de l’Istiqlal, et Saïd Rahmouni, du Mouvement populaire, lorgnent le siège parlementaire invalidé, le 2 octobre dernier, par la Cour constitutionnelle. Ainsi, Saïd Rahmouni entend récupérer dans cette circonscription son siège après l’annulation de son élection par la Cour pour utilisation d’emblèmes nationaux lors de sa campagne. Il faut préciser que la Cour constitutionnelle avait annulé l’élection de 17 députés et refusé 50 demandes d’annulation des résultats des élections législatives du 7 octobre 2016. La même source a annoncé en octobre dernier le parachèvement du traitement des litiges électoraux, expliquant que le nombre de requêtes reçues par le secrétariat général du Conseil constitutionnel avait atteint 136, dont 75 concernent les circonscriptions électorales locales sur un total de 92 et deux requêtes relatives à la circonscription électorale nationale.

A noter que la Cour disposait d’une année pour statuer sur l’ensemble des recours. En effet, l’article 33 de la loi organique de la Cour stipule que «la Cour statue sur les recours contre l’élection des membres du Parlement dans un délai d’un an à compter de la date d’expiration du délai des recours». Après tout scrutin législatif, la loi donne la possibilité aux candidats ou aux partis s’estimant lésés un délai d’un mois à compter de la date de la publication officielle des résultats pour saisir la Cour constitutionnelle.

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