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PAM : Ilyas Omari reste

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Le conseil national veut un autre conseil national pour traiter sa démission

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Les membres du «parlement» du parti ont chargé Omari de gérer les affaires du parti en attendant l’organisation d’une session extraordinaire du conseil national dont la date n’a pas été annoncée officiellement.

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Coup de théâtre. Ilyas Omari démissionnaire, il y a deux mois, du poste de secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), reste aux affaires. Le conseil national du PAM, réuni à Skhirat dimanche dernier, n’a finalement pas tranché la question de la démission. Plus encore, les membres du «parlement» du parti ont chargé Omari de gérer les affaires du parti en attendant l’organisation d’une session extraordinaire du conseil national dont la date n’a pas été annoncée officiellement. Fin de suspense donc pour une démission qui a fait couler beaucoup d’encre.

C’est une soirée d’été en août dernier que le secrétaire général du PAM depuis janvier 2016 annonce aux membres du bureau politique son envie de quitter son poste un peu plus d’une année et demie après son élection. Le bureau politique refuse la démission et décide alors de la soumettre au conseil national face à l’insistance de l’intéressé. Lahbib Benlkouch est désigné dans la foulée secrétaire général par intérim pour la gestion des affaires courantes en attendant la décision du conseil national. Un conseil national qui n’aura finalement pas traité la démission. Il faut dire que l’inscription de ce point dans l’ordre du jour avait suscité plusieurs interrogations.

La présidente du conseil national, Fatim Zahra Mansouri, a publié un communiqué dans lequel elle se contente d’affirmer que les membres du conseil national seront tout juste informés de la démission. A l’époque, des voix avaient pointé du doigt l’ambiguïté de cette formule. Pourquoi donc les Pamistes devront-ils attendre une session extraordinaire pour trancher la démission alors qu’une session du conseil vient de prendre fin sans que le sujet ne soit traité ? Certaines sources au sein du parti expliquent qu’il y a aujourd’hui un vide juridique dans le statut du PAM qui ne prévoit pas une procédure particulière en cas de démission du secrétaire général au cours de son mandat. Le statut devra-t-il être revu ? Rien ne filtre pour le moment sur cette question. Une chose est sûre en tout cas. Le PAM est aujourd’hui plus que jamais divisé entre deux principaux camps. Le premier regroupe tous les soutiens du secrétaire général Ilays Omari au niveau de toutes les instances du parti.

Ces derniers refusent catégoriquement son départ. Le second camp regroupe certaines figures qui pensent plutôt que le temps est venu de tourner la page du secrétaire général du parti et choisir une nouvelle équipe dirigeante. Finalement, les membres du conseil national ne voient pas les choses de cette manière. Dans un communiqué, le «parlement» du PAM explique sa décision de maintenir Ilyas Omari dans son poste, du fait «des prochaines échéances électorales, politiques et organisationnelles inscrites sur l’agenda du parti». Le conseil national a également chargé le secrétariat du conseil d’élaborer des propositions opérationnelles qui seront examinées lors de la prochaine session extraordinaire.

L’épreuve d’Oujda

Le Parti authenticité et modernité (PAM) aura une épreuve électorale cette semaine dans la capitale de l’Oriental, Oujda.

Le parti qui représente aujourd’hui la première force parlementaire d’opposition participe à des élections législatives partielles. En effet, la Cour constitutionnelle avait invalidé, il y a quelques semaines, l’élection de deux parlementaires pamistes dans la circonscription d’Oujda Angad.

Le parti devra défendre ses chances afin de récupérer ses deux sièges à la première Chambre parlementaire. Ces élections partielles sont loin d’être une partie de plaisir puisque le parti croisera le fer avec deux autres formations politiques et pas des moindres, à savoir le Parti de la justice et du développement (PJD) et le parti de l’Istiqlal.

Il faut dire que la ville d’Oujda était considérée comme un fief pour le parti de la balance avec la famille Hjira.

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La guerre des courants

Deux principaux courants ont fait surface dernièrement au sein du Parti authenticité et modernité (PAM). Depuis l’annonce de la démission du secrétaire général Ilyas Omari, la confrontation est devenue très apparente.

D’un côté, les fidèles du secrétaire général qui ont tout fait pour le retour du secrétaire général.

Pour ces derniers, Ilyas Omari a été élu lors du congrès et il doit terminer le travail qu’il a entamé au niveau des instances du PAM avec au passage un bon score réalisé lors des dernières élections législatives et une deuxième place au classement lors du même scrutin.

De l’autre, il y a un deuxième courant composé de figures du parti, notamment Hassan Benadi, l’ancien secrétaire général du parti, ainsi que Abdelatif Ouahbi, l’ex-président du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des représentants. Ce courant explique ouvertement la méthode de gestion du secrétaire général depuis son arrivée à son poste et demande ainsi le renouvellement de la direction du PAM.

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