Société

Debbagh : les filières courtes ont la cote

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ALM : Peut-on faire de bonnes études supérieures au Maroc ?
Abdelhafid Debbagh : Bien sûr. Je pense que la panoplie d’offres en matière de formations supérieures est très diversifiée. Cette offre est, par ailleurs, régionalisée sur 14 universités à travers le Maroc ainsi que sur près de 60 établissements de formation des cadres dans les différents domaines de spécialisations aussi bien techniques, administratives et de management. Ce qui manque pour les étudiants, c’est de pouvoir connaître cette offre. Actuellement, avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’information est disponible. Nous mettons, d’ailleurs, à la disposition des bacheliers une dizaine de centres Irchad Attalib animés par des spécialistes de l’orientation. Les étudiants peuvent donc accéder à toutes nos informations par Internet via le site: www.dfc.gov.ma

Quels sont les critères qui définissent le choix d’une formation par rapport à une autre ?
Le choix se fait soit par métier, soit par champ disciplinaire ou encore par ville. Au niveau des centres Irchad Attalib, nous donnons aux bacheliers toutes les informations dont ils ont besoin pour leur orientation. Il faut savoir, par ailleurs, que le Maroc a entrepris une très profonde réforme universitaire avec l’introduction de nouvelles licences. Il existe, de même,  tout un ensemble de filières accréditées. Ce qu’il y a de nouveau actuellement, c’est l’introduction de licences «professionnalisantes» qui facilitent l’accès des jeunes diplômés à leur premier emploi.

Quels sont les facteurs qui agissent sur l’orientation des bacheliers ?
Les bacheliers sont tout d’abord orientés en fonction du type de leur baccalauréat. Il y va ensuite de ce que le bachelier en question désire faire de ses aspirations et de ses penchants pour des métiers en particulier. C’est la raison pour laquelle nous avons préparé un ensemble de descriptifs de métiers. Il est important de signaler que les bacheliers ne doivent pas attendre l’obtention du baccalauréat pour préparer leur admission aux écoles supérieures. Il existe également beaucoup de filières auxquelles l’accès est libre et qui ne nécessitent pas de conditions pré-requises.

Quel est l’intérêt des bacheliers pour les filières courtes ?
Il existe actuellement beaucoup de projets structurants lancés à travers le Maroc. Ces projets font appel à des ressources humaines de haut niveau dont une majorité de cadres moyens professionnels. C’est la raison pour laquelle on enregistre actuellement un grand besoin en techniciens supérieurs, en plus des diplômés des filières courtes, notamment en management et en comptabilité. A notre niveau, ce que nous essayons de faire, dans les centres Irchad Attalib notamment, c’est non pas d’influencer les bacheliers mais de les aider à découvrir les filières qui peuvent les intéresser et qui peuvent déboucher sur des carrières intéressantes.

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