Société

Décès du nationaliste Abderrahman Hjira

Les funérailles du combattant Abderrahman Hjira ont eu lieu, hier, à Oujda, la ville qu’il a tant aimée et à qui il s’est toujours sacrifié.
Feu Hajira, a adhéré, dans sa jeunesse, à la lutte pour l’indépendance. A l’âge de 22 ans , il est condamné à mort par les tribunaux militaires du Protectorat en raison de ses activités anti-coloniales. En compagnie d’une poignée de nationalistes, il a participé à la création de l’Organisation du 16 août 1953 qui a propulsé la révolte contre les forces d’occupation. Le défunt fut détenu dans la prison de Kénitra jusqu’à l’intervention de feu Mohammed V qui a pu le libérer, lui et d’autres résistants de la liberté.
Après l’indépendance, feu Abderrahman Hajira s’est consacré à la lutte pour la démocratie.
En 1963, il se présente aux élections législatives dans la circonscription d’Oujda et accède au Parlement. Un parlement dissout, le 7 juin 1965, suite au déclenchement des événements de mars 1965 qui ont secoué plusieurs régions du royaume, dont le Nord-est du pays. Oujda était bel et bien au coeur des turbulences.
En 1977, ce même Hjira retrouve l’institution parlementaire. Au cours de ce mandat, il s’est déployé à soutenir l’action du gouvernement auquel participaient les dirigeants les plus en vue de l’Istiqlal ; en premier lieu M’Hammed Boucetta, à l’époque secrétaire général du parti, Azeddine Laraki, ministre de l’Education nationale. Un ministre qui a fait couler beaucoup d’encre, en raison de sa politique d’arabisation de l’enseignement. Cette époque s’est distinguée par un scandale ayant frappé les établissements scolaires, suite à une fuite des copies du baccalauréat, d’une part, et par la tenue du colloque national de l’Enseignement, tenu à Ifrane. A cela s’ajoute l’irruption des vigiles au campus universitaire. Bref, après un passage à vide, feu Hjira retourne au Parlement en 1993.
En 1997, il devient président de la Commune de Sidi Zyane.
Entre temps, il accède à la direction du PI et devient depuis cette dernière date membre du Comité exécutif du parti. Un poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort.

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