Société

El Gahs crée l’école de la citoyenneté

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Le Maroc se dote d’un Institut national de la jeunesse et de la démocratie. Créé à l’initiative du secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse (SECJ), cet institut se met d’abord au service des jeunes et de la démocratie pour renforcer le rôle des premiers dans la consécration des choix du Maroc. Selon le SECJ, ce centre sera dédié à l’éducation à la démocratie, ses valeurs et ses institutions comme consécration évoluée de l’option démocratique du Royaume. Sauf que cet apprentissage se fera par et pour les jeunes.
Plus concrètement, ce centre organisera des sessions de formation, colloques et conférences au profit des organisations des jeunesses démocratiques du pays. Il s’agira aussi, lors de ses activités, de rapprocher les jeunes des institutions constitutionnelles du pays et de les initier aux mécanismes de l’action politique démocratique. Mais aussi à leur apprendre les principes de la communication politique et les techniques d’expression et d’organisation des manifestations politiques.
Ecole de la citoyenneté, cet institut fournira ses prestations aux jeunesses des partis politiques selon les besoins exprimés par ces derniers et grâce à une série de partenariats conclus avec des organismes internationaux comme les fondations représentées au Maroc. Les formateurs, selon les besoins également, seront recrutés parmi les experts nationaux et internationaux.
Pour le département de Mohamed El Gahs, "la démocratie marocaine a accumulé des valeurs, des traditions et une expérience qui lui permettent d’offrir aux jeunes des raisons objectives et convaincantes pour s’intéresser à l’intérêt général". C’est cet intérêt général, selon le SECJ, qui devra prévaloir comme finalité commune, malgré la pluralité et les divergences. Institut au service de la démocratie, des valeurs de citoyenneté et de la participation, cette école ne saurait en aucun cas être question d’une exploitation à des fins politiciennes, précise le communiqué du SCEJ annonçant la création de ce centre. Les contours de ce projet auquel le SECJ met les touches finales seront dévoilés avec plus de détails dans les jours qui viennent. Mais l’on apprend déjà que le principe retenu est la gratuité pour les prestations de cette école de la citoyenneté.

 Le siège de l’école, une villa

L’Institut national de la jeunesse et de la démocratie élira ses locaux dans une villa à Rabat (Agdal) située près de la délégation du SECJ et de la salle Allal El Fassi. Cette villa, réaménagée et équipée pour répondre à sa nouvelle vocation, avait fait l’objet d’un feuilleton judiciaire qui a tourné en faveur de la  SECJ. En fait, un jugement avait ordonné que Abdelkader Tatou, ex-conseiller de Ahmed Moussaoui, l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, restitue ledit local au SECJ.
L’Institut national de la jeunesse et de la démocratie sera donc chapeauté par un conseil d’administration de 16 membres et où seront représentées les organisations des jeunesses des partis. Ces dernières seront associées à toutes les actions, précise le SECJ.

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