Cette stratégie destinée aux élèves dès la 5ème année du primaire est susceptible de donner un prétexte aux élèves pour privilégier la formation professionnelle au lieu de l’école.
«Nous avons prévu à l’intérieur des conventions signées des éléments de suivi, un plafond de réalisation annuelle, voire des sanctions». Ainsi explique Rachid Belmokhtar les garanties de la mise en œuvre de la stratégie de la formation professionnelle dont le financement est également puisé dans le budget d’autres départements ministériels et la coopération internationale.
A vrai dire, cette stratégie destinée aux élèves dès la 5ème année du primaire est susceptible de donner un prétexte aux élèves pour privilégier la formation professionnelle au lieu de l’école. Or la volonté du département de l’éducation nationale et de la formation professionnelle est autre.
Réduire l’échec scolaire
«Aujourd’hui, nous offrons la possibilité de réduire le déficit scolaire. Nous avons plus de chance d’aboutir à la formation de lauréats qui seront recherchés et acceptés par l’entreprise», précise M. Belmokhtar en s’appuyant sur un taux d’insertion de 90% et pour étayer ses propos il conduit l’exemple d’un élève qui fait le choix de la formation professionnelle dès un bas âge et celui qui opte pour celle-ci après le Bac. C’est de ce «choix » que parle Miriem Bensalah, présidente de la CGEM. «Par là, la formation professionnelle fait partie des niveaux d’éducation», ajoute-t-elle. Et ce n’est pas tout !
Les étudiants ayant opté pour la formation professionnelle seront, pour leur part, assistés financièrement.
Des bourses pour la formation professionnelle
«Les bourses seront octroyées dès l’année prochaine pour les étudiants de la formation professionnelle», indique Khalid Berjaoui, ministre délégué auprès du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, en précisant que la formation professionnelle tient compte des différentes langues.
Pour rappel, ce mécanisme de formation professionnelle est en vigueur depuis deux ans, ce qui équivaut à des promotions du même nombre.
Quant au comité de pilotage de la stratégie, il tiendra, selon Mohamed El Aloua, secrétaire général chargé de la formation professionnelle auprès du département de Belmokhtar, sa 1ère réunion dans les semaines qui viennent. M. El Aloua, qui rappelle que ce mécanisme est destiné à identifier les élèves susceptibles d’échec, précise qu’une formation sera assurée, dans des instituts, aux formateurs en formation professionnelle.