Ces accords lient à la fois le ministère chargé de l’environnement, le ministère de l’intérieur et le ministère de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique à la Fédération des industries forestières, des arts graphiques et de l’emballage (Fifage), au Groupement des pétroliers marocains (GPM),et aux Eco-Gras.
Le but étant de répondre aux problématiques liées aux activités de gestion et de valorisation des déchets. «Ces conventions visent, non seulement à protéger l’environnement et à réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES), mais aussi à améliorer le rendement et les conditions d’emploi des personnes qui travaillent dans l’informel et dans des conditions précaires», indique dans ce sens Hakima Elhaité, ministre déléguée chargée de l’environnement.
Et de préciser que «lesdites conventions ont également une dimension économique. Les trois filières de valorisation écologique permettront de recycler 140.000 tonnes de carton, 70.000 tonnes d’huiles lubrifiantes usagées et 105.000 tonnes d’huiles alimentaires usagées et de créer respectivement 11.000, 2.000 et 2.600 emplois».
Pour sa part, Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, a affirmé que «ces conventions, aux côtés des différentes mesures entreprises par le gouvernement pour la promotion du secteur de gestion et de valorisation de déchets, reflètent l’engagement permanent du Maroc pour réaliser un développement durable et intégré dans un respect total des normes de protection de l’environnement». Notons que le programme national des déchets ménagers et assimilés a permis d’améliorer la qualité de gestion des déchets dans 180 communes.
Les taux de collecte et d’enfouissement des déchets s’élèvent respectivement à 86 et 37%, contre 48 et 11% en 2008.