Société

Hajjali, un courtier exigeant

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Rien ne prédestinait Youssef Hajjali à devenir un courtier en assurance. Fils de banquier reconverti en assurance, ce jeune homme a vécu la première partie de sa carrière dans le domaine de la finance, avec l’enthousiasme qui passe pour être sa marque de fabrique. Après plusieurs années dans les différentes unités de la finance (audit chez Salustro Reydel, chargé de mission pour des opérations de fusion-acquisition chez Synercon France, responsable corporate à Wafa Bourse), il décide de se lancer dans le monde de l’assurance, afin dit-il d’être en prise directe avec la vraie vie. «J’aime être à l’écoute, animer une équipe, réaliser quelque chose et donner à chacun l’occasion d’exprimer ce qu’il a de meilleur».
Le voilà gérant le  cabinet CGAP (Conseil et  gestion d’assurance et de prévoyance), dans de nouveaux rôles et un nouveau métier. C’était juste après la crise boursière de 1999. Sa feuille de route est simple : continuer à développer le cabinet dans la pérennité, en fidélisant ses clients et en leur proposant une maîtrise totale de leurs risques.
Pour cela, l’écoute est nécessaire : «je dis toujours que l’empathie est une valeur essentielle dans le courtage, c’est ce que je répète sans cesse à mon équipe si l’on veut tenir nos objectifs de croissance annuelle!».
En reprenant ce portefeuille en pleine guerre des taux dans les assurances , il met tout de suite le cap sur un seul objectif : le  développement de  la clientèle sur le risque d’entreprise. Choix pas très facile quand les tendances étaient aux AT et à l’automobile.
Un challenge  réussi pour ce lauréat du Sup de Co de Paris, master en audit et conseil puis executive MBA Ponts et Chaussées.
Dans le  domaine des courtiers en assurance, la partie n’était pas non plus gagnée d’avance.
Mais aujourd’hui,  CGAP connaît une croissance d’environ 13% par an, un rythme de développement compatible avec la maîtrise des prestations de qualité. «Ce qui est important pour nous c’est de progresser en conservant un taux de fidélité élevé de la part de nos clients ». «L’entreprise est devenue au fil des ans un acteur important dans les risques d’entreprises grâce, explique M. Hajjali, à sa structure, à ses équipements en hommes et en informatique». En fait, c’est cette dimension humaine qui distingue le courtier du simple trader jonglant avec les  chiffres et la  fortune des autres : «on ne gère que des problèmes, des urgences. Il faut savoir être à l’écoute des gens, de leurs problèmes et de leurs bourses!»
Particularité de cette profession, elle s’exerce à plein temps. Et quand on n’a pas des problèmes à gérer, il faut revenir aux soucis quotidiens de l’entreprise ; à savoir développer le réseau, lancer des actions commerciales. Heureusement que le marché est actuellement stable au niveau prix. Ce qui n’exclut pas de redoubler d’efforts dans la spécialisation, devenue incontournable. CGAP se pose également comme le partenaire conseil de ses clients.
Le profil de son directeur général permet de résoudre la problématique du passage d’une culture de la technique à une culture du consulting.

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