Société

Il drogue un mineur pour abuser de lui

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Abderrahmane se tient, ce matin du mois de juin, devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, les larmes aux yeux. Accusé d’attentat à la pudeur sur un mineur, ce jeune de dix-huit ans, tente de se disculper. Il affirme à la cour n’avoir jamais violé l’enfant et qu’il ignore les raisons pour lesquelles, il continue à l’accuser. Le président de la cour lui a demandé de dire la vérité. Car, il avait nié les charges retenues contre lui quand il a été arrêté, la première fois, par la police. Il a continué, ce jour de son arrestation, de rejeter en bloc les accusations.
Seulement, le chef de la brigade criminelle et ses limiers avaient recueilli les témoignages de trois témoins. Ces derniers avaient attesté avoir remarqué Abderrahmane en compagnie de l’enfant, âgé de 6 ans. Des témoignages qui ont mis Abderrahmane dans le collimateur et il a fini par cracher le morceau en avouant l’avoir violé. Cela remonte à trois mois quand le petit garçon jouait et courait avec ses voisins du quartier derrière un ballon. Abderrahmane qui n’habite pas si loin, s’est présenté devant eux. Tout à coup, il a appelé l’enfant. Ce dernier s’est approché de lui sans crainte parce qu’il savait qu’il habitait juste de l’autre côté de la rue. Il lui a demandé de l’accompagner un peu plus loin pour lui acheter une boisson gazeuse.
L’enfant n’a pas refusé, il l’a suivi aussitôt. A ce moment, Abderrahmane était sous l’effet de comprimés psychotropes. Il s’est habitué à les avaler depuis qu’il a été expulser de l’école à un niveau de la septième année de l’enseignement fondamental.
Abderrahmane et l’enfant marchaient sans destination précise. Tout à coup Abderrahmane a remarqué une maison dont la porte était ouverte. Il a demandé à l’enfant de le suivre. Ce dernier ne manifestait aucun refus notamment depuis qu’il lui a donné un comprimé psychotrope. Il lui avait expliqué qu’il s’agit d’un bonbon qu’il faut avaler avec une limonade. Ils sont entrés dans la maison et se sont réfugiés sous les escaliers.
A ce moment, Abderrahmane n’a pas hésité à baisser le pantalon de l’enfant et de passer à l’acte. Après quoi, il l’a conduit vers un terrain vague du quartier Moulay Rachid, pour abuser de lui une deuxième fois, puis une troisième. Après quoi, ils ont rebroussé chemin.
Lorsque l’enfant est rentré chez lui, sa mère a remarqué qu’il était dans un état lamentable. Elle l’a emmené aussitôt vers l’hôpital où elle a appris qu’il était drogué. Le lendemain, elle l’a conduit au commissariat de police pour porter plainte.
Devant la chambre criminelle près la Cour d’appel, Abderahmane a nié les charges retenues contre lui, expliquant qu’il s’agit d’un coup monté par les habitants du quartier pour se débarrasser de lui. Car, il est toxicomane. Mais la défense de la partie civile a présenté à la cour un certificat médical attestant que l’enfant a bel et bien subi des sévices sexuels.
Convaincue qu’il est coupable pour atteinte à la pudeur sur un mineur de moins de quinze ans, la cour l’a condamné à cinq ans de réclusion criminelle.

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