Société

Il séquestre et viole un garçon de 15 ans

© D.R

Né à Salé, M.K n’a jamais quitté cette ville. Il ignore les circonstances qui ont pu empêcher ses parents de l’inscrire à l’école à l’instar des autres enfants de son âge. La pauvreté ne peut à elle-seule expliquer ce comportement. Car, il y a tant de familles pauvres de son quartier à Salé, qui ont à peine de quoi se nourrir, mais qui ont pourtant conduit leurs enfants à l’école. Alors, pourquoi pas lui ? C’est une interrogation qui lui hante à tout moment l’esprit, surtout que les aléas de la vie l’ont inévitablement mené vers des écueils. Pire encore, sa famille n’a même pas pensé à le placer chez un menuisier, un mécanicien, un réparateur de vélomoteurs, ou autres pour lui apprendre un métier, qui lui servirait à gagner honnêtement sa vie.
Au contraire, il a passé son temps à arpenter les rues, sans objectif, ne cherchant pas d’emploi. Ce qui l’intéressait c’était de se procurer quelques sous pour acheter une cigarette et un «joint». Au fil des jours, il a commencé à fréquenter le marché de gros de Salé, à se débrouiller pour avoir des dirhams pour se nourrir, fumer et se droguer. De temps en temps, il aidait ses parents en leur donnant des sommes dérisoires. De fil en aiguille, il est devenu colporteur et passait presque toute la journée au marché en quête d’un client pour finir par gaspiller sa recette journalière en haschisch. Sa mère lui a conseillé à maintes reprises d’abandonner la drogue. Mais en vain. Il ne peut s’empêcher d’en fumer jour et nuit au point qu’il en est devenu esclave. Sa mère ne ratait pas la moindre occasion pour lui faire des reproches jusqu’au jour où il n’a plus pu supporter ses paroles. Et c’est ainsi qu’il a décidé d’abandonner le foyer parental à destination d’une chambre qu’il avait louée en compagnie de l’un de ses amis du marché de vente en gros.
Dimanche 15 février 2004. Il a passé, comme à l’accoutumée, sa journée au marché. Il avait certainement empoché quelques dirhams, ce jour-là. Quand il a décidé de rentrer chez lui, il s’est rendu chez un dealer pour acheter sa dose de haschich.
Il était 19h passées quand il a emprunté le chemin qui le mène chez lui. D’un pas à l’autre, il a rencontré un jeune garçon de quinze ans. Un voisin du quartier. Après avoir échangé avec lui quelques mots, il l’a invité à l’accompagner pour boire un verre de thé chez lui. Le jeune garçon n’a pas refusé, poussé par la curiosité de connaître sa demeure. En quelques minutes, ils y sont arrivés.
Le jeune garçon est entré et a pris place sur un lit juste à côté de H.K. Ce dernier a préparé du thé avant de fumer le premier et le deuxième joint. Il a invité le jeune garçon à fumer. Mais ce dernier a décliné l’offre. Tout à coup, M.K a tiré vers lui le jeune garçon et a commencé à l’embrasser. Perturbé, le jeune garçon a tenté de crier. Seulement, M.K lui a bâillonné la bouche de se main avant de le menacer d’un couteau.
Craignant d’être poignardé, le jeune garçon a obtempéré. M.K lui a ôté les vêtements pour abuser de lui. Il ne l’a relâché que le lendemain, lundi 16 février. En rentrant chez lui, le jeune garçon s’est effondré devant les pieds de ses parents. Il leur a relaté sa terrible mésaventure et ils l’ont aussitôt conduit au commissariat de police pour déposer plainte. M.K, né en 1978 a été arrêté et déféré, mercredi 18 février, devant la Cour d’appel de Rabat. Le jeune garçon a, de son côté, été admis à l’hôpital Avicenne à Rabat pour y subir les soins nécessaires.

Articles similaires

SociétéUne

Vacances scolaires: ADM recommande à ses clients-usagers d’organiser au préalable leurs voyages

À l’occasion des vacances scolaires qui coïncident avec le week-end, la Société...

Société

Prix Lalla Al Moutaaouina : 29 coopératives féminines récompensées

Vingt-neuf coopératives féminines, sur un total de 323 ayant soumis leur manifestation...

Société

Education: 60.000 coins de lecture seront installés dans les écoles primaires

Les élèves du primaire auront accès à une bibliothèque de classe avec...

Société

HCR : 18.241 réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc à fin mars 2024

Leur nombre a légèrement régressé par rapport au mois de février