Ainsi, un travail de sensibilisation est de mise afin de démystifier ce fléau auprès du grand public. D’ailleurs, c’est ce qu’a entrepris l’Association SOS hépatites, et ce dans le cadre de la célébration de la journée nationale des hépatites. «Nous voulons en faire un réflexe, car c’est un réflexe qui sauve.
Et pour ce, il faut de l’instance dans la sensibilisation», souligne à cet égard Driss Jamil, président de SOS hépatites Maroc et membre du comité scientifique de l’Alliance mondiale des hépatites. Les intervenants à cette journée de sensibilisation ont mis l’accent sur le dépistage précoce, soulignant ainsi les principaux symptômes de la maladie : la fatigue, perte d’appétit, maux d’estomac et vomissements.
Au delà du diagnostic tardif, le deuxième obstacle que rencontrent les malades hépatiques est le coût onéreux des traitements, notamment pour les hépatites B et C.
Ainsi, le corps médical a invité les pouvoirs publics à définir des moyens et méthodes adéquats pour assister les patients. Une assistance qui ne pourra se faire sans la reconnaissance des droits des malades à accéder aux soins et à améliorer leur prise en charge.