N’ayant pas perçu leurs rémunérations depuis 9 mois, les membres du bureau de l’Association d’appui à l’unité de protection de l’enfance (A A UPE) de Casablanca exhortent Bassima Hakkaoui, en sa qualité de présidente de l’association et ministre de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement, à répondre à leur requête et régler leur situation.
«Depuis 9 mois, les femmes et les hommes de cette équipe continuent à recevoir et accompagner les enfants victimes de violence vers les services appropriés avec beaucoup de dévouement», peut-on lire dans le communiqué. En conséquence, le bureau de l’A A UPE s’est dit être dans l’obligation de démissionner.
Il dénonce les engagements qui n’ont pas été honorés par le ministère et refuse de cautionner ces agissements en continuant à travailler dans cette association. En outre, il demande aux autorités de prendre leurs responsabilités quant à l’arrêt du travail de l’Unité. Depuis l’avénement du nouveau bureau et la constitution de la nouvelle équipe opérationnelle dirigée par Serghini Saadia, l’UPE prend en charge un nombre croissant d’enfants victimes de violence. En 2014, l’Unité a accompagné pas moins de 805 enfants.