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La mobilisation pour la fermeture de la décharge de Tanger s’accentue

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Elle a déjà atteint son plus haut niveau de saturation

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Le retard de l’ouverture du centre d’enfouissement et de valorisation des déchets a conduit à l’enfouissement des déchets dans un autre espace sauvage au sein de l’actuelle décharge.

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Opérationnel depuis 1970, le dépotoir sauvage de Mghogha continue de représenter un grand danger particulièrement pour la population, nécessitant la fermeture urgente et définitive de tout son site. C’est du moins ce qui est ressorti d’un rapport émis dernièrement par le Takatoul associatif Tanger Métropole, et ce sur l’impact environnemental de cette décharge considérée comme l’une des plus anciennes au Maroc. Les représentants de ce collectif ont salué, à travers ce document, tous les efforts déployés par la société civile, particulièrement l’association Renaissance de Mghogha pour le développement durable, en vue d’attirer l’attention sur «le calvaire des habitants qui s’aggrave avec l’arrivée de l’été, la hausse des températures, l’invasion d’insectes, la pollution de l’air…», ont-ils fait savoir.

Le Takatoul a lancé, par ailleurs, un appel aux responsables chargés de ce dossier pour accélérer la cadence des travaux de fermeture de cette décharge sauvage ayant déjà atteint son plus haut niveau de saturation. Surtout que «le retard de l’ouverture du centre d’enfouissement et de valorisation des déchets a conduit à l’enfouissement des déchets dans un autre espace sauvage au sein de l’actuelle décharge», selon la même source.

Les représentants de Takatoul ont encouragé à travers cette même note les responsables de communiquer davantage avec les habitants tout en essayant de les tenir mieux informés sur le processus de règlement de cette problématique. Ils ont fait part de l’intention du collectif associatif de poursuivre leurs efforts pour assurer le suivi de l’évolution de ce dossier environnemental. «Nous continuons de défendre le droit des habitants de Tanger de vivre dans un milieu propre et sain», a-t-on précisé.

Rappelons qu’après plusieurs années d’attente, Tanger sera dotée avec les autres communes avoisinantes (dépendant de la même préfecture de Tanger-Asilah) d’une nouvelle décharge publique contrôlée à Hjar Nhal. S’étendant sur une superficie totale de 150 ha plus précisément au douar Squedla (à 25 km de Tanger), ce projet dont les travaux ont été lancés il y a plus de deux ans est destiné à servir, dans un premier temps, la ville du détroit. Le choix a été porté sur la société Averda pour assurer la gestion de ce nouveau site pour une durée de 20 ans. Ce projet sera muni, conformément aux normes internationales en vigueur, de techniques très sophistiquées et d’un centre de tri et de valorisation des déchets ménagers afin de répondre aux besoins de la population en croissance constante dans la préfecture de Tanger-Asilah. Il vient en remplacement d’une série de décharges sauvages de la préfecture, dont la majorité est dans un état déplorable et laissée à l’abandon.

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