Société

Laâyoune : Tamek jugé fin novembre

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La chambre criminelle près la Cour d’appel de Laâyoune a décidé, mardi 22 novembre 2005, de reporter au 30 du même mois le procès de 14 personnes poursuivies par la justice suite aux actes de vandalisme et de sabotage qu’avait connus le chef-lieu du Sahara marocain vers la fin du mois de mai 2005.
Selon l’agence MAP, ce report est intervenu en réponse à une requête des avocats de la défense de Tamek et ses amis. Les quatorze prévenus, dont Mohamed Salem Tamek, font partie des 37 personnes arrêtées à Laâyoune, mais aussi à Casablanca, après les incidents de mai dernier. Les autres prévenus avaient été jugés et condamnés à diverses peines de prison dont certaines seront revues à la baisse par la chambre criminelle (2ème degré) de la même Cour. Quelques prévenus ont été relâchés, la justice n’ayant pu disposer de preuves les accablant. C’était le cas, entre autres personnes arrêtées après les actes de vandalisme de Laâyoune, de Badr Al Kounti, Mbarek Al Machi et Ayoub Al Habib.
Tamek et ses amis, qui devront comparaître de nouveau devant la justice à la fin de ce mois, sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour divers chefs d’accusation. Il s’agit, entre autres, de la constitution de bande criminelle visant à commettre des crimes, violences à l’égard de fonctionnaires lors de l’exercice de leur mission, recours à des charges explosives sur la voie publique (cocktails molotov) et détérioration des biens d’autrui.
Outre Tamek, chef de file des casseurs et simple employé communal fait «héros» par la propagande du Polisario, les autres prévenus sont Jenhaoui Al Khalifa, Mahmoud Houaidi, Mohamed Tahlil, El Ouali Amidane, Ali Salem Tamek, El Moammed Bella, Hmad Hammad, Mahjoub Chtioui, Hussein Lidri, Brahim Noumirya, Laarbi Mesoud, Mohamed El Moutawakil et Aminatou Haider.
Parmi ces quatorze personnes, il s’en est trouvé une pour assurer  «l’animation» devant la cour, mardi dernier. Il s’agit encore de Hmad Hammad, un personnage assez pittoresque qui a à son actif plusieurs antécédents dont l’ «assaut» donné contre un centre culturel espagnol à Laâyoune et dont il a été délogé par les forces de l’ordre le 12 juillet 2005. C’est le même Hammad qui, au début des années 1990, avait essayé de squatter les locaux de l’ambassade d’Espagne à Rabat avant d’être mis à la porte par les services de sécurité de la chancellerie ibérique. C’est encore lui qui, il y a plusieurs semaines, dévoilera tout à la deuxième chaîne de télé marocaine à propos de la grève-record et non moins virtuelle de Tamek et ses amis pour faire chanter la justice, l’administration pénitentiaire et tout un pays.
Le 24 mai 2005, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour ramener le calme dans le quartier «Maâtallah» à Laâyoune après que des individus se soient attroupés sur la voie publique perturbant la circulation et se livrant à des actes de vandalisme contre les biens d’utilité publique.
Ils se sont ensuite attaqués aux forces de l’ordre par l’usage de projectiles et notamment de cocktails Molotov et de bonbonnes de gaz butane. D’ailleurs, plusieurs membres des forces de l’ordre s’en sortiront avec de graves blessures. Tamek menait tout depuis l’Espagne d’où il était en contact permanent avec les casseurs.

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