«Le Maroc, pays de liberté et d’ouverture refuse de se prêter à une surenchère sur les droits de l’Homme, surtout de la part de régimes ou de groupes fondés précisément sur la négation et la violation de ces droits, qui s’obstinent, par la perfidie et la supercherie, à en faire un fonds de commerce, usant d’un mercantilisme de bas étage pour tirer des dividendes – à l’intérieur comme à l’extérieur – en s’attaquant aux sacralités de la nation ou en exploitant la situation inhumaine qu’endurent nos frères à Tindouf», a dit SM le Roi. Cette situation, douloureuse s’il en est, a relevé le Souverain, «place l’Algérie et les organismes internationaux, notamment le HCR, devant leurs responsabilités pour que soit assurée à nos frères une protection effective. Ceci requiert, notamment, leur recensement, le respect de leur dignité, et la faculté pour eux d’exercer leur droit naturel à la circulation et au retour librement consenti dans leur patrie, le Maroc». Le Souverain a ajouté que «Tout en réaffirmant notre attachement au processus onusien de négociation autour de notre initiative d’autonomie, nous considérons le moment venu d’affronter cette escalade belliqueuse avec toute la fermeté requise, en faisant montre d’un patriotisme sincère et d’une grande clarté dans nos positions, et en veillant à ce que chacun assume les responsabilités qui sont les siennes».