Le démenti du ministère de la Santé est catégorique. Il n’y a aucune augmentation des prix des poches de sang et de ses dérivés, assimilés aux médicaments utilisés pour le traitement de certaines maladies chroniques. Dans un communiqué publié mardi 9 septembre 2014, le ministère de la santé entend «lever toute ambigüité» suite à la décision commune du ministère de la Santé et celui de l'Economie et des finances fixant les tarifs des dérivés stables extraits de sang humain.
Le département de la santé explique ainsi que cette décision a fixé un nouveau tarif des dérivés sanguins stables, disponibles actuellement en une nouvelle dose de mille unités du "Facteur VIII" et "Facteur IX", qui n'étaient pas disponibles et dont le tarif n'était pas établi auparavant.
Selon la même source, le nouveau tarif concerne le double des doses disponibles auparavant (500 unités), tandis que le prix du "Facteur VIII" avait été fixé à 2.300 dirhams pour la dose de 500 unités et à 2.950 DH pour celle de mille unités.
Et de rappeler que le tarif fixé pour la vente de ces dérivés sanguins ne couvre même pas le coût de sa production, étant que ces dépenses sont prises en charge par le ministère de la Santé compte tenu du caractère urgent que revêt ce genre de traitements.