Société

Le Parlement débat du Sahara

Le gouvernement oeuvre pour élargir le champ de la concertation avec les différentes formations politiques et syndicales et la société civile en vue de dynamiser l’action diplomatique non gouvernementale pour la défense de la question du Sahara marocain. Répondant, mercredi, à une question d’actualité à la Chambre des Représentants, Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a indiqué que l’action diplomatique des instances politiques, syndicales et associatives « a contribué et continue de le faire, de manière honorable et efficace, à la défense de la légitimité et de la justesse de la cause nationale dans les forums internationaux et régionaux, ainsi qu’auprès des organisations non gouvernementales oeuvrant dans différents domaines ». Dans sa réponse, lue en son nom par Mohamed Saâd Alami, ministre chargé des Relations avec le Parlement, au cours de la séance des questions orales, M. Benaïssa a souligné l’importance croissante de « la diplomatie populaire », notamment l’action qu’entreprend le Parlement dans ce domaine, avec la contribution de tous les groupes et les courants politiques et syndicaux qui y sont représentés. Il a rappelé à cet égard le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l’ouverture de l’actuelle session parlementaire et dans lequel le Souverain a souligné l’importance de dynamiser le rôle de la diplomatie parlementaire dans la défense de la cause nationale sacrée au sein de tous les organismes et à toutes les occasions. De son côté, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération, Taïb Fassi Fihri, a annoncé que l’Algérie assume une lourde responsabilité dans la poursuite des graves violations du droit international humanitaire à l’encontre des membres des forces armées royales détenus sur son territoire. Répondant à une question d’actualité à la Chambre des Représentants relative à ce sujet, M. Fassi Fihri a souligné que 917 prisonniers sont toujours détenus en Algérie, pays qui assume une lourde responsabilité dans la poursuite de ces graves violations du droit international humanitaire sur son territoire du fait qu’il constitue une « force de séquestration », selon les règles du droit international. M. Fassi Fihri a rappelé que le Maroc avait dénoncé cette situation devant la Commission des droits de l’Homme de l’ONU en mars dernier à Genève et lors de la dernière réunion du Haut Commissariat aux Réfugiés. Par ailleurs, il s’est félicité par ailleurs des « démarches entreprises aux plans politique et médiatique par plusieurs associations marocaines pour mettre fin à cette grave situation ».

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