Société

Les blouses blanches en grève le 18 février

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La bataille entre le Syndicat national représentant les médecins des secteurs universitaire, public et privé et l’Ordre des médecins se poursuit. «Les médecins observeront une grève nationale, jeudi 18 février, dans tous les hôpitaux publics et privés, à l’exception des services d’urgences, de réanimation et vitaux», a annoncé Dr Mohamed Bennani Naciri, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL) lors d’une conférence de presse organisée lundi 8 février à Casablanca. «Cette grève nationale sera accompagnée le même jour d’un sit-in devant le nouveau siège du conseil national de l’Ordre national des médecins à Rabat», a précisé Dr Bennani Naciri.
A cette occasion, le président du SNSML a déclaré que la commission de coordination des syndicats lance un appel à leurs confrères pour prendre part à la grève nationale et au sit-in. Et ce pour défendre leurs droits légitimes et exprimer leur insatisfaction à l’égard du refus manifesté par le président de l’Ordre des médecins. De même, Dr Bennani Naciri a souligné que «la commission de coordination appelle les représentants des médias et les organisations de la société civile à participer à cette manifestation et appuyer ses revendications consistant en la création d’un Ordre national des médecins protégeant l’exercice de la médecine et défendant la santé des citoyens». «La presse est le seul moyen pour faire entendre notre voix et j’espère qu’elle réussira à le faire», a-t-il martelé. En effet, la décision d’observer une grève intervient après les différentes initiatives entreprises par le Syndicat. Ainsi, les médecins marocains n’ont cessé de revendiquer à l’unanimité l’exigence d’une refonte des textes régissant l’Ordre. Ceci, en vue de moderniser et démocratiser le fonctionnement de toutes les instances du Conseil de l’Ordre, par l’élection démocratique de tous ses membres y compris le président du Conseil national. Ils ont également appelé à doter l’Ordre de tous les moyens matériels et juridiques nécessaires. Ce qui lui permettra de faire respecter l’éthique, la déontologie et les lois régissant l’exercice de la médecine par tous les médecins, de la même façon et quel que soit le secteur où ils exercent. Pour rappel, la commission de coordination qui regroupe différents syndicats (le Syndicat national des médecins du secteur libéral, les Syndicats nationaux de la santé publique affiliés à la CDT et à la FDT, les Fédérations nationales du secteur de la santé affiliées à l’UGTM, l’UMT et l’UNTM et le Comité de coordination des Facultés de médecine et de pharmacie, relevant du Syndicat national de l’enseignement supérieur) avait proposé un projet de loi destiné à régir l’organisation de l’Ordre, ses prérogatives, ses ressources, ses instances, voire le respect de l’éthique et de la déontologie. Ce projet ambitionne, entre autres, de hisser le niveau de la santé des citoyens et défendre la dignité du médecin.

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