Société

Les partis déçoivent les femmes

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Les femmes du parti de l’Istiqlal (PI), de l’Union socialiste des Forces Populaires (USFP), du Parti socialiste démocratique (PSD), du Front des Forces Démocratiques (FFD), de l’Union Constitutionnelle (UC), du Rassemblement National des Indépendants (RNI), du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) et du Parti National Démocrate (PND), ont rendu public un communiqué à travers lequel elles annoncent que leur partis s’engagent à fixer à pas moins de 20 % le taux de candidatures des femmes à ce scrutin, à faire en sorte qu’elles figurent aux premières positions sur les listes de candidatures et en les engageant dans les circonscriptions régies par le scrutin uninominal où elles auront plus de chances de réussite. En outre, il est question de garantir une représentativité de pas moins de 20 % des femmes dans les bureaux des conseils et à adopter des critères objectifs et précis prenant en compte le militantisme, la compétence et la crédibilité dans le choix des candidates. Et pour finir, les partis précités expriment leur volonté de garantir tous les moyens financiers, humains et organisationnels nécessaires pour réunir toutes les conditions d’une campagne équilibrée et réussie, et introduire dans les programmes les mécanismes et mesures à même de promouvoir la situation de la femme et de la famille outre la garantie d’une présence massive des femmes dans le temps d’antenne réservé aux partis politiques pendant cette campagne. Mais sur le terrain, la situation est loin de répondre à ces voeux. L’USFP présente seulement deux femmes têtes de listes de ses candidats, Zakia Mrini, à Marrakech, et Zoubida Bouyad à Casablanca. Bien entendu, d’autres femmes sont candidates, comme , par exemple à Tanger, où sur les sept premiers candidats de la liste du parti, l’on trouve trois femmes, en 2è, 4è et 5ème positions. A Rabat, Wafae hajji, occupe la quatrième place. En plus de cette dernière, d’autres membres du Secrétariat national des femmes USFP se présentent aux élections, notamment, Khadija Raji, Khadija Selam, et Amina Boulhidi. Dans les rangs de l’Istiqlal, quatre femmes se présentent en tête de liste des candidats de ce parti. Il s’agit de Yasmina Baddou à Casablanca, Naïma Kheldoun à Rabat, Malika Assimi, à Marrakech, et Zoubida Fennich à Salé – El Jadida. Wafae Ben Feddoul se trouve en deuxième position à Rabat, alors qu’en troisième position, il y a lieu de citer Saïda Aït Bouali, à Sidi Yousssef Ben Ali à Marrakech, et Khadija Zoumi, à Hay Essalem à Salé. Quant au Rassemblement national des indépendants ( RNI), il présente Malika Sarroukh et Naïma Salah, membres du bureau politique, respectivement à Tanger et Casablanca, en plus de Awatif Guédira à Rabat. L’Union constitutionnelle ( UC), présente deux femmes à Casablanca en tant que têtes de listes de ses candidats, la première, Khadija Mekouar, à Ben Msik et la seconde, Assia Hatim, à Sbata. Jamila El Harrari conduit l’équipe du parti à Safi, et dans la Commune rurale de Zrikten, région de Aït Aoughir, l’on confie cette tâche, également , à une femme. Le PPS compte sur Nezha Skalli, à Sidi Belyout, suivie, dans le même arrondissement de Rachida Tahiri. Alors que les données concernant la mouvance populaire ne sont pas encore disponibles, l’on sait que le PND se contente de Milouda Hazib à Marrakech, en tant que tête de liste des candidats du parti. Bref, un long chemin reste à faire avant d’arriver à une situation d’égalité entre les sexes dans les sphères de la gestion locale.

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