Lors de ce séminaire, l’accent a été mis notamment sur les meilleures techniques à utiliser pour répondre aux besoins des gouvernements en matière de gestion des identités et les bonnes pratiques à retenir des expériences menées de par le monde dans ce domaine.
Les participants à cette rencontre ont été unanimes à souligner la pertinence de ce thème qui puise son essence de l’utilisation des systèmes biométriques à grande échelle et dans les différents domaines, en particulier ceux sécuritaire, politique et économique.
Un système biométrique est un système automatique de mesure, basé sur la reconnaissance de caractéristiques physiques ou comportementales d’un individu dont la finalité est la vérification et l’authentification.
A cette occasion, un aperçu a été donné sur les différentes techniques biométriques, qui peuvent être basées sur l’analyse de traces biologiques (odeur, salive, sang, ADN…), sur l’analyse comportementale (dynamique du tracé de signature, frappe sur un clavier d’ordinateur…) et sur l’analyse morphologique (empreintes digitales, forme de la main, traits du visage, réseau veineux de la rétine, iris de l’oeil…).
Les intervenants ont évoqué aussi les champs d’application de ces techniques qui peuvent être utilisées, entre autres, pour lutter contre la fraude à l’identité (police, douane), sécuriser les transactions (banques, assurances) et faciliter la planification du développement.
Ils ont procédé à une comparaison de ces techniques en termes de performance et de coût et exposé les expériences-pilotes de certains pays en la matière. Il s’agit notamment des expériences de l’Etat des Emirats arabes unis qui a opté pour une carte d’identité biométrique permettant de gérer l’ensemble des rapports administratifs du citoyen avec l’Etat, et du Mexique qui a instauré une carte à puce biométrique multifonctions pour éviter la fraude lors des élections.