Société

Maroc-France : Nicolas Sarkozy entamne lundi une visite d’Etat au Maroc

© D.R

Nicolas Sarkozy effectuera sa première visite d’Etat au Maroc à partir de lundi prochain. Durant trois jours, le président français se rendra successivement à Marrakech, Rabat, puis Tanger. Après une visite éclair à Alger et à Tunis au mois de juillet dernier, Sarkozy réserve ainsi une visite d’Etat pour le Maroc la semaine prochaine.
«Le Roi du Maroc souhaitait que ma première visite au Maroc soit une visite d’Etat», avait alors expliqué le président français à la presse, assurant qu’il n’y avait pas « l’ombre d’une brouille » entre les deux pays. Cette première visite d’Etat à un pays maghrébin est le symbole donc de l’excellence des relations franco-marocaines.  
«Cette visite contribue à resserrer encore les liens d’amitié, de confiance, de respect et de partenariat qui existent si heureusement entre nos deux pays et nos deux peuples», selon le message adressé au Souverain par la présidence française au lendemain des élections du vendredi 7 septembre 2007. Nicolas Sarkozy a aussi salué l’engagement de SM le Roi Mohammed VI en faveur d’élections saines et transparentes. «L’engagement de Votre Majesté, plusieurs fois réaffirmé, en faveur d’un processus électoral transparent a été un facteur déterminant du succès de ce scrutin et je souhaite lui rendre hommage», a-t-il précisé.   Politique et économie sont donc au menu de cette visite de haut niveau. 
«Paris n’a pas changé sa position, qualifiée de favorable au Maroc, concernant le conflit du Sahara». C’est ce qu’a réaffirmé Nicolas Sarkozy juste avant de quitter Alger pour Tunis. «Il n’y a pas de changement de la position française. Je l’ai d’ailleurs dit au président Bouteflika», a ajouté M. Sarkozy qui n’aurait pas cédé aux pressions de son hôte algérien.
Dans le volet économique, la France reste le partenaire numéro 1 dans les échanges économiques du Maroc avec le marché européen. De janvier à juillet 2007, les échanges commerciaux du Maroc avec l’Europe ont porté sur une valeur de 207,671 milliards de dirhams contre 188,708 milliards de dirhams pour la même période de l’année précédente. Dans cette zone euro, la France est le principal partenaire commercial du Maroc. L’Hexagone participe pour 20,5% ou 42,636 milliards de dirhams dans les transactions commerciales avec l’étranger. Mais, les échanges avec la France laissent apparaître un déficit de 2,479 milliards dirhams, selon l’Office des changes.
Pour promouvoir donc les échanges économiques, la visite de Sarkozy sera marquée par l’annonce de nouveaux projets. Au menu, la réalisation d’un train à grande vitesse (TGV) au Maroc. Selon le journal français, La Tribune, «des discussions sont déjà en cours, au niveau diplomatique et industriel, pour la fourniture d’un TGV qui permettrait de relier à grande vitesse Marrakech à Essaouira et/ou Casablanca».
Par ailleurs, Cécilia Sarkozy ne devrait pas être du voyage, comme l’a indiqué, lundi, lors de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole de la présidence, David Martinon. L’annonce de l’absence de la Première Dame de France nourrit les rumeurs sur une séparation du couple présidentiel qui vont bon train depuis plusieurs jours.
À ce sujet, la présidence française a de nouveau opposé la formule «aucun commentaire» sur les informations de plusieurs médias faisant état d’une séparation imminente des Sarkozy. Selon les us et les coutumes diplomatiques, les conjoints des présidents sont présents lors de ce type de visite, de haut niveau protocolaire.

Articles similaires

Société

Education: 60.000 coins de lecture seront installés dans les écoles primaires

Les élèves du primaire auront accès à une bibliothèque de classe avec...

Société

HCR : 18.241 réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc à fin mars 2024

Leur nombre a légèrement régressé par rapport au mois de février

SociétéUne

L’UM6P présente au sommet présidentiel de l’Alliance U7+  

L’Université Mohammed VI Polytechnique a pris part, les 11 et 12 avril...

Société

Ait Taleb présente un plan d’action pour la prévention des maladies non transmissibles

85 % des décès sont attribuables à ces maladies