Société

Où va le Forum pour la vérité et la justice ?

C’est dimanche 30 juin 2002, au Complexe culturel du Maârif à Casablanca, que se sont déroulées les assises du Conseil national du Forum pour la vérité et la justice.
Au cours de cette réunion, qui a duré de 10 heures du matin à 17 heures, un débat houleux a plané sur les travaux. A maintes reprises, le Conseil a traversé une situation de blocage. L’une d’elles a duré plus de deux heures.
Pour élire la nouvelle équipe dirigeante, le congrès du FVJ, tenu les 14, 15 et 16 juin, à Bouznika, avait laissé aux participants le soin de choisir entre le vote secret uninominal et la liste bloquée. Entre temps, d’autres membres ont jugé nécessaire de recourir à une troisième approche, qui reviendrait à la formule de la Commission des candidatures ; et ce, afin d’éviter les clivages et de trouver un compromis entre les différentes composantes du Forum. Mais, après un long moment de discussion, et surtout après délibération par voie votative, les participants ont retenu, à la majorité, la procédure du vote secret nominal. Une mesure qui n’a pas arrangé l’ancien président du Forum, Driss Benzekri, et bon nombre de ses amis qui appelaient à la constitution d’une équipe homogène, composée de quinze personnes, en mesure de pouvoir agir dans une ambiance collective. Une mesure, sans doute, juste et légitime mais qui n’a pas eu le quorum nécessaire à sa réussite.
A cette condition s’ajoutait une autre, qui consistait à ne pas admettre au Bureau, des membres originaire de la province de Laâyoune ; et ce, pour éviter toute amalgame et toute imbrication de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, dans les tractations internes propres au Forum. Mais faute d’appui, ces propositions n’ont pas abouti.
Finalement, onze personnes ont été élues au Bureau exécutif, dont trois appartiennent au Parti de l’avant-garde démocratique socialiste, trois au courant «Ennahj addimocrati» (la voie démocratique), deux à la Gauche socialiste unifiée, en plus de deux représentants des régions sahariennes et du Dr. Omar Jbiha.
En ce qui concerne l’élection du nouveau président de cet organisme, tout porte à croire que c’est Mohamed Sebbar, ex-membre du Bureau exécutif, qui sera appelé à assumer la responsabilité de ce poste.

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