Société

Première opération de transfert de péroné vasculaire au CHU de Fès

Une opération de transfert de péroné vasculaire, la première du genre dans la région Fès-Boulemane, vient d’être effectuée par une équipe médicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) Hassan II de Fès, apprend-on auprès de la direction de l’hôpital. Cette intervention chirurgicale, supervisée par le service de traumato-orthopédie pédiatrique en collaboration avec le service de chirurgie vasculaire, a été effectuée sur un enfant de 14 ans atteint d’une infection chronique de l’os, dite ostéomyélite chronique. Cette opération, qui a duré six heures, a consisté en un transfert d’un péroné libre vascularisé pour remplacer le tibia controlatéral détruit par l’ostéomyélite.
Contacté par la MAP, le Pr Abderrahmane Afifi, chef du service de traumato-orthopédie pédiatrique au CHU, qui a coordonné cette intervention, a souligné que ce genre d’opérations requiert une grande technicité, dans la mesure où elle consiste à transférer le péroné avec ses pédicules vasculaires. Rarement réalisée à l’échelle nationale, cette opération a été rendue possible grâce à la performance du plateau technique mis à la disposition du CHU, notamment le microscope chirurgical qui a permis la réalisation des anastomoses vasculaires, a-t-il expliqué. Depuis sa création, le CHU Hassan II de Fès, qui fait partie d’une nouvelle génération de structures médicales, a vu la réalisation d’opérations aussi compliquées concernant des spécialités médicales très pointues.

Articles similaires

Société

Education: 60.000 coins de lecture seront installés dans les écoles primaires

Les élèves du primaire auront accès à une bibliothèque de classe avec...

Société

HCR : 18.241 réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc à fin mars 2024

Leur nombre a légèrement régressé par rapport au mois de février

SociétéUne

L’UM6P présente au sommet présidentiel de l’Alliance U7+  

L’Université Mohammed VI Polytechnique a pris part, les 11 et 12 avril...

Société

Ait Taleb présente un plan d’action pour la prévention des maladies non transmissibles

85 % des décès sont attribuables à ces maladies