Société

Procès Zaz: Une audience dominée par les détails techniques

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Le procès de détournement de trafic international de communications (DTI) tout en présentant une requête faisant état de remettre au juge de nouveaux documents mettant en cause l’ex-PDG de Wana Corporate.

Une requête qui a fait l’objet d’une objection auprès des avocats de la défense et du substitut de procureur du Roi. Tout un débat avait eu lieu entre les trois parties (les avocats de la défense, les avocats de la partie civile et le substitut du procureur du Roi) avant que le tribunal ne prenne sa décision finale : le rejet de la requête.

Aussitôt, permission a été donnée aux avocats de la défense de poser leurs questions à Karim Zaz. Sans protestation et d’un air très calme, l’ex-PDG de l’opérateur téléphonique Wana a répondu aux questions tout en donnant des explications et des détails techniques. En effet, dès le départ, il a fermement nié être impliqué dans cette affaire de détournement de trafic international de communications. «Je n’ai rien à voir avec ce DTI et la police n’a rien saisi chez moi», a-t-il assuré. Il a précisé, par ailleurs, qu’en général le réseau Internet n’est géré que par les trois opérateurs téléphoniques, IAM, Méditel et Wana, et ce sous le contrôle effectif de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).

Concernant le CDR (Call Detail Record) permettant de collecter toute une série d’informations sur les appels qui transitent par le serveur et qui peuvent être ensuite utilisés pour facturer les appels surtaxés ou simplement à des fins d’analyse, et qui a été saisi de chez la société SIART, Karim Zaz a affirmé que cet équipement ne pouvait pas détecter tout seul les appels téléphoniques détournés.

Il fallait y avoir également un équipement abrégé SCE pour qu’ils soient bien détectés. En effet, les explications techniques étaient les plus prépondérantes lors de cette audience.

À propos de ses relations avec quelques mis en cause impliqués dans ce dossier, Karim Zaz a précisé qu’il entretenait des relations d’amitié avec Nour Rabiê et Ahmed Nassiri et qu’il n’avait pas de relation avec Nouredine Zaïm Sassi, qu’il avait rencontré uniquement une fois par le biais de son ami, Ahmed Abou Badr et qu’ils n’ont partagé qu’une conversation relative à la politique.
Le tribunal a reporté l’audience au mercredi 25 février pour ouvrir les plaidoiries de la partie civile et le réquisitoire du substitut du procureur du Roi.

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