«Le Maroc émet l’espoir de voir la Conférence internationale de paix, proposée par le président américain George W. Bush, marquer un véritable tournant pour un règlement définitif du conflit israélo-palestinien et favoriser le dénouement d’autres crises dans cette région sensible», a souligné Mohamed Benaïssa. Le ministre des Affaires étrangères intervenait mardi 2 octobre lors d’une réunion ministérielle de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) au siège de l’ONU à New York.
Concernant la question d’Al-Qods, qui constitue «la pierre angulaire du conflit arabo-israélien», le ministre a de nouveau mis l’accent sur le caractère particulier de cette ville sainte comme lieu de rencontre des religions monothéistes et la nécessité de considérer comme nulles et non avenues toutes les mesures visant à dénaturer son identité et ce, conformément aux résolutions onusiennes.
À cet égard, il a rappelé les contacts et les bons offices menés par SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, auprès de l’ONU et des puissances internationales influentes pour mettre un terme aux fouilles archéologiques entreprises par les autorités de l’occupation aux alentours de la mosquée Al- Aqsa, ainsi que les efforts du Souverain pour assurer le soutien matériel pour la ville sainte à travers «Bait mal Al-Qods».
Le ministre a, par ailleurs, plaidé pour la promotion du partenariat entre les pays islamiques, un partenariat faisant des ressources humaines le moteur du développement durable, conformément au programme décennal adopté par la 3ème session extraordinaire du Sommet islamique, tenu à la Mecque en décembre 2005.
Il a également relevé que les pays islamiques étaient interpellés par la nécessité d’assurer l’unicité de la foi musulmane et de préserver les fondements et les constances de la Oumma contre la montée de l’extrémisme, du terrorisme et du repli.
Il s’agit, a-t-il poursuivi, d’améliorer «notre image auprès des autres en déjouant les tentatives visant à porter atteinte à la grandeur de l’Islam, à ses valeurs et à la noblesse de notre héritage spirituel».