L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Mohamed Bennouna, a souligné, mardi à New York, que le concept de solution politique, fondé sur l’autonomie, a été à l’origine de l’engagement du Maroc dans tout le processus de règlement du différend sur le Sahara.
Intervenant devant la quatrième commission de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Bennouna, qui a rappelé que le Maroc avait accepté le premier plan proposé par M. Baker portant accord-cadre pour une autonomie du Sahara, plan rejeté sans ménagements par l’Algérie, a ajouté que le Royaume, pour des raisons de principe évidentes, ne pouvait accepter le partage du territoire proposé par l’Algérie à M. Baker à Houston, le 2 novembre 2001.
"Nous avons objecté, d’autre part, au second plan proposé par M. Baker en 2003, dans la mesure où il s’écartait du concept de solution politique, fondé sur l’autonomie, concept qui a été défini par l’envoyé personnel lui-même, et qui a été à l’origine de l’engagement du Maroc dans tout le processus", a-t-il encore rappelé.
Il a, en outre, ajouté que "tout le monde sait qu’une solution, qui n’est pas mutuellement acceptable, n’a aucune chance de succès".
"C’est pour cela que nous ne comprenons pas l’entêtement de l’Algérie à soutenir un plan qui a fait l’objet d’un désaccord entre les parties et qui, par conséquent, est considéré comme un plan mort-né, puisqu’une des conditions de sa validité, à savoir l’accord des parties, n’existe pas", a-t-il relevé.
Et de rappeler que le Maroc "a déclaré à maintes reprises être prêt à s’engager avec la meilleure bonne volonté possible" dans une négociation "en vue de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable de ce différend régional qui oppose deux pays frères et voisins, le Maroc et l’Algérie" (…)