• «Je voulais savoir pourquoi un nombre croissant de mes consœurs semblent détester leur sexe. Je n’osais pas demander confirmation à mes consœurs et voisines de bureau (elles sont débordées de travail). Alors, j’ai décidé d’enquêter sur une nouvelle branche de la chirurgie qui rencontre un succès foudroyant. Il ne s’agit pas de liftings ou de liposucions mais d’interventions cosmétiques et gynécologiques. C’est ainsi que j’ai découvert la nymphoplastie et que j’ai fini par me réconcilier avec ma foufoune.»
• «J’ai subi une labioplastie en 2002. Ma gynécologue estimait que ce n’était pas indispensable mais j’ai souhaité le faire pour des raisons esthétiques. Il faut noter que c’est douloureux mais supportable. Mon opération a duré une petite heure sous anesthésie générale à l’époque. Ce qu’il y a de plus gênant ce sont les soins post-opératoires. On te laisse généralement le choix : soit tu les fais toi-même soit tu fais venir une infirmière à domicile. En ce qui me concerne, j’ai préféré faire venir une infirmière, deux fois par jour pour nettoyer les cicatrices. Les fils tombent d’eux-mêmes au bout de 3 semaines (pas de rapports sexuels pendant ce laps de temps). En ce qui concerne le résultat : vraiment satisfaisant. Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas.»
• «Avec mon mari, on s’ennuyait un peu et c’est comme ça que nous avons décidé de nous offrir une nouvelle nuit de noces. Je n’ai pas hésité une seconde à aller voir mon gynécologue pour me payer une hyménoplastie. Ça m’a coûté 5.000 dirhams, mais ça valait la peine. Mon mari a passé 3 jours à essayer de me dépuceler. Quand c’est arrivé, nous en avons bien ri étant donné que mon hymen naturel a sauté au premier rapport sexuel.»
• «Après la naissance de leurs enfants, les femmes voient leur sexe se modifier : le diamètre de leur vagin s’élargit, modifiant les sensations lors des rapports sexuels. Par la chirurgie, elles espèrent retrouver les mêmes sensations que par le passé et rendre à leur vulve un aspect plus conforme à ce quelles croient être convenable ou excitant. En effet, beaucoup de femmes craignent d’être méjugées par leur partenaire, lorsque leur sexe est trop dilaté à leur goût. Si elle intervient, c’est donc au même titre que dans n’importe quel cas de chirurgie plastique, pour réconcilier les femmes avec leur image. Pour moi si, ce n’est pas une intervention à caractère thérapeutique sur le vagin, destinée à aider les femmes à retrouver le plaisir sexuel, ça n’en vaut pas la peine. Dans ce cas c’est de la mutilation».