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Axes accidentogènes : Trois milliards DH pour les routes dangereuses

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La Nationale n°9 entre Marrakech et Ouarzazate, la Nationale n°1 entre Tiznit, Guelmim et Tan Tan, la Régionale n°413 entre Meknès, Sidi Kacem et Souk Larbaâ. Ce sont là trois routes des plus dangereuses au Maroc figurant au palmarès des axes à améliorer par le département de l’équipement, du transport et de la logistique.

Ces projets rentrent dans le cadre du programme d’amélioration de la sécurité routière sur les axes stratégiques les plus accidentogènes à travers le pays. Une enveloppe financière de 3 milliards de dirhams a été allouée à l’amélioration des infrastructures au niveau des axes routiers dangereux qui enregistrent un taux élevé d’accidents, selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah.

Un programme dédié à l’amélioration de la sécurité routière au niveau des axes routiers dangereux qui enregistrent un taux élevé d’accidents est d’ailleurs en cours de réalisation. De ces 3 milliards de dirhams, une enveloppe de 600 millions est programmée pour l’année 2014. Le programme comprend notamment l’amélioration des caractéristiques géométriques des axes routiers en termes de longueur et de largeur, la réalisation d’une troisième voie sur certains tronçons de route, le traitement des points noirs, la mise en place d’équipements de sécurité sur les routes (murs de sécurité), la généralisation des dispositifs retro-réfléchissants de marquage des bas-côtés de routes et l’harmonisation de la signalisation.

Pour sécuriser davantage nos routes, le département de l’équipement, du transport et de la logistique table aussi sur l’intensification de la surveillance de la surcharge technique des véhicules utilitaires, soulignant qu’une enveloppe financière de 50 millions de dirhams doit être allouée à l’acquisition de ces équipements. Il faut souligner que le plan stratégique intégré pour la sécurité routière, au titre de la période 2013-2016, prévoit une intensification du contrôle pour tout excès de vitesse durant la nuit, à travers l’acquisition de radars dotés de caméras nocturnes et d’autres mobiles installés au bord des véhicules, capables d’enregistrer un large éventail d’infractions.

Si le gouvernement investit des budgets colossaux dans la sécurité routière c’est parce que la facture socio-économique de l’insécurité routière au Maroc s’élève à 14 milliards de dirhams par an. C’est ainsi que le gouvernement a pris sept nouvelles décisions. Il s’agit de l’intégration de l’éducation routière dans le cursus scolaire et ce à tous les niveaux, l’accompagnement du ministère de la santé par la mise à niveau des services des Urgences et l’équipement en ambulances médicalisées et le renforcement du contrôle routier afin de garantir le respect du code de la route. Il est question aussi de la formation de près de 140.000 conducteurs professionnels sur quatre ans.
 

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