Les ventes du Groupe Fiat, comprenant les marques Lancia et Alfa Romeo, ont augmenté de 14,5% sur un an à 58.680 unités. Mais sa part de marché a diminué par rapport à mars, la grève de son usine de Melfi ayant affecté ses livraisons. Elle s’est établie à 28,2% contre 28,7%, alors que le Groupe turinois vise une pénétration de 30-32% sur son marché domestique.
Une décomposition de ses ventes d’avril montre que la part du marché de la marque Fiat s’établit à 21,07%, contre 20,58% en avril 2003. Celles de Lancia et d’Alfa Romeo ressortent respectivement à 3,83 et 3,30%, contre 3,54 et 3,77% en 2003. Cette légère progression annuelle s’établit au détriment des principaux concurrents étrangers, mais les constructeurs français tirent relativement bien leur épingle du jeu, la part de marché de Renault s’effritant à 7,64% contre 7,99%, et celle du Groupe Peugeot progressant légèrement à 12,78% contre 11,56%. Cela dit, l’avancée de ce dernier est entièrement due à la marque Citroën, dont la part de marché passe de 5,82 à 7,60%, alors que celle de la marque Peugeot reste pratiquement inchangée (5,18% contre 5,74%). La situation est nettement plus délicate pour Volkswagen, le premier constructeur automobile européen ne contrôle plus que 6,70% du marché italien (4,71% pour VW et 1,99% pour Audi) contre 9,10% en avril 2003 (6,62% et 2,48%), ce qui semble confirmer que les ventes de la nouvelle Golf V ne sont pas à la hauteur des ambitions du groupe. Ce recul est d’autant plus important que le marché automobile italien avait été particulièrement faible en avril 2003, période à laquelle venait de prendre fin un programme gouvernemental d’incitation à l’achat de voitures neuves.