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Un atelier pour capitaliser les acquis

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a invité, mercredi à Rabat, différents observateurs des élections à faire le point des méthodes et du «savoir-faire national» en matière de suivi des consultations populaires. Une quinzaine d’organisations ont participé à l’atelier diligenté à cette occasion parmi lesquelles se sont démarqués de grands noms tels que l’OMDH, le Collectif associatif pour l’observation des élections, le National democratic institute et l’Observatorio electoral TEIM.
A l’ouverture des travaux de la réunion, le président du CNDH en a parlé comme d’un «moment d’échange et de partage des expériences capitalisées depuis 2002 en matière d’observation neutre et indépendante des élections». Au fil des consultations populaires, a-t-il déclaré en substance, le savoir-faire national en matière d’observation électorale qui s’est enrichi des apports des acteurs nationaux et de ceux des ONG s’est engagé dans un tournant avec l’adoption de la loi 30.11 et le CNDH considère que ce cheminement a conduit à l’émergence «d’un droit constitutionnel des élections» et à l’institutionnalisation de leur observation dans la neutralité et l’indépendance.
S’agissant de l’opportunité de cet examen après coup, le CNDH avance que la période post-électorale, avec ses particularités et ses enseignements, constitue un moment  opportun pour mener un travail de relecture et de réflexion dirigé vers l’évaluation et la capitalisation des expériences et orienté dans le sens de l’amélioration du cadre juridique et des conditions d’exercice de l’observation électorale.
L’atelier organisé à l’initiative du Conseil a porté sur les quatre axes essentiels que sont l’analyse du cadre juridique et du processus d’accréditation, celle des approches méthodologiques et des techniques d’observation, celle des stratégies de renforcement des capacités des observateurs et celle enfin de la conduite des missions d’observation. Ce dernier axe et celui qui traite des techniques d’observation ont particulièrement retenu l’attention tout autant de par leur contenu que par leur actualité. Incluant les compétences des observateurs et des aspects logistiques tels que le déploiement équilibré ou le recrutement des accompagnateurs, ils s’étendent dans leur dimension organisationnelle au choix des observateurs et à la qualité de leurs rapports avec les acteurs en situation. Or, a-t-on expliqué dans les couloirs de l’atelier, ce choix et ces rapports sont la clé du succès de la réussite de toute mission d’observation comme ils en sont souvent la cause de l’échec. Preuve en est que c’est ce qui a conduit au fiasco de la mission d’observation conduite par l’Organisation de la Ligue arabe en Syrie, ont affirmé des participants à l’atelier.

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