Economie

Marrakech intéresse les Emiratis

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Marrakech confirme tout son attrait pour l’investissement touristique étranger. Après les européennes, Français en tête, c’est désormais le tour des moyens orientaux de s’intéresser à cette destination. Il s’agit de la société émaratie de tourisme « Ghantoute » qui ambitionne d’y construire des unités hôtelières pour un montant d’investissement global de 220 millions de Dirhams (MDH). La cérémonie de signature d’un accord entre le gouvernement marocain et ladite société émaratie a eu lieu mardi dernier à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, Driss Jettou. Le projet de la société « Ghantoute » porte sur la réalisation d’un hôtel de luxe d’une capacité de 30 suites et chambres pour un montant d’investissement de 80 MDH, d’un hôtel de 5 étoiles d’une capacité approximative de 100 chambres (100 MDH) et d’une résidence touristique d’une capacité de 30 chambres (40 MDH). Côté marocain, les signataires de cet accord ont été Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation, Najib Zerouali, ministre chargé de la Modernisation des Secteurs publics, Adil Douiri, ministre du Tourisme, Abderrazak Mossadeq, ministre délégué chargé des Affaires économiques, des Affaires générales et de la mise à niveau de l’économie. Côté émirati, Saïd Maniï Outeiba, président du conseil d’administration de « Ghantoute » et conseiller particulier du Président de l’Etat des Emirats Arabes Unis (EEAU), Cheikh Zayed Ben Soltan Al Nahyan a paraphé le contrat du projet. Nul besoin de rappeler le poids que représente la ville ocre dans le tourisme national. Elle est d’ailleurs une destination qui capte le plus les investissements récents dans ce secteur. Les grands groupes français arrivent en tête. Le 22 janvier 2002, à Paris, trois conventions d’investissement dans le secteur ont été signées. Ainsi, l’opérateur hôtelier français Lucien Barrière, qui gère treize unités, dont le Fouquet’s à Paris ou encore le Majestic à Cannes, envisage de construire un nouveau palace à Marrakech. Montant de l’investissement: 490 millions de dirhams (48 millions d’euros). Une filiale marocaine du nom de “Ryads Resort development” a été créée à cet effet. Par cet investissement au Maroc, Lucien Barrière franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de développement hors de l’Hexagone. Quant au Club Med, groupe touristique très connu au Maroc, il envisage de réaliser la construction d’un second village de vacances à Marrakech. Montant de l’investissement : 300 millions de dirhams. Il faut dire qu’un contexte favorable à l’investissement à Marrakech a été créé. La charte d’investissement a apporté des exonérations intéressantes dans ce sens. En dehors des cinq grandes zones balnéaires promues par l’Etat au bénéfice d’aménageurs privés, le développement actuel est orienté vers la construction d’hôtels dans le but de réaliser rapidement une capacité de lits (la candidature pour la coupe du monde de football en 2010 n’y est pas étrangère) Les exploitants et promoteurs hôteliers sont les bienvenus et bénéficient d’avantages fiscaux et d’une assistance de l’Etat. Les ensembles « Resort » sont envisageables près des grandes villes « Marrakech, Agadir pour le Sud, Fès pour le Nord et Rabat la capitale.

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