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Dans le roman de Nawfal Jorio : Une quête hilarante de notre vérité

© D.R

«Le prénom «Kabbour» est un clin d’œil au personnage incarné par Hassan El Fed, star à laquelle je voue énormément d’admiration». Quant à la combinaison Kabbour Abdelghany Smires, elle constitue, selon l’écrivain, un alliage un peu «schizophrène».

Il est dur d’avoir une voix qui retentit dans le tréfond de l’âme en posant constamment la question existentialiste : «Qui es-tu?» ! La quête de la réponse est entreprise par le héros du roman «Schizophrénie quantique» de Nawfal Jorio. Un personnage principal auquel l’auteur marocain donne l’appellation du milliardaire «Kabbour Abdelghany Smires». Un nom hilarant et surprenant à la fois puisqu’il n’est pas habituel de voir un homme riche prénommé ainsi. Une appellation qui rappelle également celle du personnage principal de la fameuse série «L’couple». A propos de ce choix, l’auteur indique: «Le prénom «Kabbour» est un clin d’œil au personnage incarné par Hassan El Fed, star à laquelle je voue énormément d’admiration». Quant à la combinaison Kabbour Abdelghany Smires, elle constitue, selon l’écrivain, un alliage un peu «schizophrène». «La quête de ce personnage a d’ailleurs pour objet de l’amener à dépasser sa cupidité et son égoïsme pour enfin comprendre qui est vraiment son être profond et les liens solidaires qui l’unissent à l’altérité», enchaîne Nawfal Jorio.

Outre ce nom comique, d’autres personnages se sont vus attribuer des appellations du même caractère. C’est le cas des docteurs Hamaqa, Hazard, Dr Bouya Omar et Dimagh. Des personnages censés venir en aide à celui principal pour répondre à la fameuse interrogation. Pour les rencontrer, Kabbour Abdelgany Smires fait le tour de cabinets de spécialistes et échange avec des médecins, voire des physiciens par visioconférences sur recommandation de son amie, Meryem. Celle-ci l’accompagne également dans le village de Sidi Abdelhakim pour essayer de trouver la réponse. Des faits susceptibles de donner, dans l’ensemble, l’impression au lecteur d’être en contact direct avec un roman fantastique. Cependant, les tentatives de Kabbour s’avèrent vaines au fil du récit dont la lecture révèle l’introduction de nouveaux faits qui se déroulent dans une prison. «Il s’agit d’une intrigue secondaire. L’un des protagonistes détenus jouera un rôle important, peu avant le dénouement de l’intrigue principale qui traite de l’histoire de Kabbour», explicite l’auteur. Une fin dont l’auteur préfère ne pas gâcher le charme. Pour lui, c’est cette chute qui pourrait sembler être fantastique de prime abord. Un dénouement qui révèle la nature de la quête de Kabbour. Celle-ci est, comme le précise l’auteur, éminemment spirituelle. «L’idée est de mettre en avant les ponts qui se dessinent entre la science et la spiritualité, notamment à travers les découvertes mises en évidence par la physique quantique», détaille Nawfal Jorio. 

Cela étant, si la couverture du livre est garnie d’expressions en arabe, le contenu n’en comprend pas. L’auteur, installé à Bruxelles, dit avoir eu recours à cette langue pour la beauté de sa calligraphie et la symbolique de liberté salutaire qu’elle porte. C’est aussi sa manière de rendre un hommage subtil à sa langue maternelle et sa culture.

En plus de ce livre, l’auteur a plusieurs projets dont notamment un roman et un recueil de nouvelles.

Quant à son lien de parenté avec le défunt résistant, Othman Jorio, l’auteur indique que celui-ci est son grand-oncle.

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