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Elle a signé son livre au 24ème SIEL : Jamila Annab établit des rapports étroits entre littérature et cinéma

© D.R

Le nouveau livre intitulé « La réception entre littérature et cinéma » de son auteure marocaine Jamila Annab est l’une des publications qui suscitent l’intérêt au Salon international de l’édition et du livre (SIEL). Cette œuvre, signée lundi dernier, lors de la 24ème édition de cet événement, est publiée par les éditions tangéroises Slaiki.

La publication traite, selon son auteure, également docteur et critique de cinéma, de «la problématique inhérente à l’étude cinématographique par rapport à l’analyse et la critique à travers la relation susceptible de naître entre le texte cinématographique et la réception audiovisuelle de celui-ci».

En détail, Jamila Annab, également professeur à l’institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma, chercheuse et réalisatrice TV, s’intéresse à la réception du film cinématographique. Pour ce faire, elle fait la différence entre la langue cinématographique et celle littéraire. La première exige, à ses yeux, une intervention technique et artistique exercée par différents intervenants en étapes rigoureusement organisées. Quant à la deuxième, elle est basée, en écrit, sur des rapports entre les mots.

De surcroît, l’auteure fait la différence entre deux niveaux, soit celui filmique, qui insinue l’ensemble des étapes dont le film fait l’objet avant projection, et celui cinématographique, à savoir le produit final.

Et ce n’est pas tout ! L’écrivaine aborde également l’essence de l’œuvre cinématographique et l’image esthétique créée par le spectateur, ainsi que la manière dont elle traite la scène. Les positions de la caméra ne sont pas en reste puisque l’auteure les évoque avant de décrire les genres cinématographiques qu’elle classe de nouveau en fonction de la langue filmique.

En outre, le livre, qui offre une matière aux chercheurs et critiques, se veut, selon Jamila Annab, d’aboutir à «une théorie critique cinématographique constituant une référence». Cependant, la chercheuse a pointé du doigt les écueils en tendances critiques de par l’inexistence de spécialistes. «Les critiques cinématographiques sont partagés entre les théories critiques littéraires et philosophiques ainsi que les concepts qui y ont trait», précise-t-elle.

Concernant les récepteurs, l’auteure distingue entre trois genres constituant les aspects de la problématique de la réception cinématographique marocaine. Il s’agit du critique spécialisé, du réalisateur ou créateur critique et du récepteur général.

In fine, l’écrivaine ne manque pas d’aborder la prédominance technologique en cinéma que ce soit en projection ou en industrie cinématographique qui a pleinement tiré profit des avancées numériques. Des volets à découvrir par la plume de la chercheuse qui offrira indéniablement un savoir à tout lecteur désirant s’immerger dans l’univers cinématographique.

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