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Une conférence organisée par le musée de Bank Al-Maghrib : Regards sur Miloud Labied, l’ariste et l’humain

© D.R

En pleine exposition posthume dédiée, jusqu’au 31 mars, par le musée de Bank Al-Maghrib à Rabat à l’artiste-peintre Miloud Labied, cette structure, qui lui a également consacré une monographie, ressuscite son âme et son art.

Et ce sont des fins connaisseurs du défunt qui ont décortiqué Miloud Labied, l’artiste et l’humain le temps d’une conférence modérée jeudi soir par le commissaire Abderrahmane Benhamza. A lui seul, le critique d’art et écrivain, Moulim El Aroussi, a livré une analyse autour de l’art de l’artiste défunt. Selon ce critique, les œuvres de Miloud Labied sont marquées par des tournoiements circulaires. «C’est ce que j’appelle une fin pour l’art », précise M. El Aroussi. Aux yeux de cet écrivain, ces tournoiements également artistiques devraient déboucher sur «une sérénité».

Pour sa part, l’artiste-peintre Bouchta El Hayani a parlé de Miloud Labied l’humain. Pour le premier, qui dit avoir toujours refusé de parler de ses amis, le défunt est «l’exception qui confirme la règle».

Par l’occasion, Bouchta El Hayani rappelle des souvenirs avec cet artiste, notamment ses deux derniers jours avant son départ vers l’au-delà. Des circonstances qui l’ont marqué. «Tous ceux qui l’ont connu confirment ses qualités, sa bonté, sa modestie, son franc-parler, etc.», enchaîne M. El Hayani à propos du défunt. «Sa maison fut ouverte à tout le monde même au gardien de voitures. Il avait même une amitié avec son chauffeur, M’hammed», ajoute-t-il. L’artiste-peintre révèle également des secrets peu connus à propos de Miloud Labied qui, selon ses dires, était également collectionneur de montres et d’appareils photo entre autres.

Bouchta El Hayani évoque, de plus, les rencontres du défunt qui avait le respect de l’amitié avec l’artiste-peintre Abderrahmane Serghini. «Miloud lui doit beaucoup», poursuit M. El Hayani qui ne s’empêche pas de parler de l’art du défunt. «Il a commencé par la représentation de figures et s’est attelé aux formes géométriques avec une palette colorée assez subtile et une liberté sans fin», détaille l’artiste-peintre. Bouchta El Hayani ne manque pas de s’exprimer sur son appréciation à l’égard de la peinture de Miloud Labied qui a, selon ses dires, laissé un grand vide.

Quant à l’artiste-peintre Omar Bouragba, il a, à son tour, abordé le côté humain du défunt. Il a, dans ce sens, remonté à sa rencontre avec le défunt qu’il s’est également lié d’amitié avec Abderrahmane Serghini lequel a «acheté les œuvres de Miloud Labied». Par l’occasion, Omar Bouragba, qui évoque un malentendu entre les trois, finit par indiquer à propos de Miloud Labied : «On ne peut pas dire de mal de lui».

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