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Stress hydrique : 34 pays réunis à la Globaqua conference

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Information, échange et sensibilisation au menu à Agadir

Le coup d’envoi de la conférence internationale (Globaqua) qui se tient sous le thème «Gestion de la pénurie de l’eau au niveau des bassins versants : innovations et développement durable» a été donné jeudi à Agadir en présence de 300 participants venus de 34 pays.

Organisé par l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, Globaqua conference vise à rassembler des scientifiques et des praticiens du secteur de l’eau pour informer, échanger et sensibiliser sur les dernières connaissances et innovations dans les zones les plus touchées par la pénurie d’eau. Elle met en évidence les stratégies européennes et des pays du sud de la Méditerranée concernant la gestion des ressources hydriques.

«Parmi les autres objectifs de la conférence une mise au point sur le développement des récentes innovations dans le domaine du recyclage des eaux usées, l’utilisation des eaux saumâtres, le dessalement de l’eau de mer et la rationalisation de l’utilisation de l’eau dans l’agriculture. Aussi, la conférence traitera de l’impact de la fertilisation raisonnée sur la préservation des ressources en eau et sa productivité. Les participants examineront également les solutions adaptées aux conditions locales et s’inscrivant dans une perspective de développement durable», soulignent les organisateurs.

Environ 300 participants assistent à cet événement qui se poursuit jusqu’à samedi. Des conférenciers invités et plusieurs experts ont l’intention de créer une communauté d’actions où tous les acteurs de l’eau peuvent partager leurs connaissances, trouver un consensus et proposer de nouvelles perspectives sur les besoins émergents des différentes parties prenantes.

Cet évènement connaît la participation de plusieurs experts représentant 34 pays de l’UE et des pays de la région Mena, pays d’Afrique et autres comprenant différentes catégories (institutions de recherche, décideurs politiques, utilisateurs, organisations internationales ou intergouvernementales, ONG), ainsi que les représentants du ministère de l’agriculture, du secrétariat d’Etat chargé du développement durable, le Conseil régional du Souss-Massa, le département de l’environnement, les Offices régionaux de développement agricole, les opérateurs dans le secteur de l’eau (distributeurs d’eau privés et semi-privés, Ramsa, ONEE) et les institutions internationales (Icarda, BID, ICBA, AWC, Ciheam, GIZ). Selon Ali Hammani, directeur de l’AVI Hassan II, «la pénurie de l’eau est une problématique à l’échelle internationale. Au Maroc cette question n’est pas perçue de la même manière entre le nord et le sud du Royaume vu la différence pluviométrique entre ces régions. Toutefois pour y faire face dans le secteur agricole, le Maroc recourt aux eaux non conventionnelles, le traitement des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer».

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