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Régime de change : BAM étudie l’impact sur l’économie

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Bank Al-Maghrib vient de publier un document de travail

Bank Al-Maghrib (BAM) met sous la loupe le régime de son change et son impact sur l’économie nationale. En effet, BAM vient de publier un document de travail réalisé en interne sur la question. Dans les détails, le travail d’investigation effectué étudie le rôle des réserves de change dans le fonctionnement de l’économie marocaine à travers la proposition et l’estimation d’une version augmentée du modèle dynamique stochastique d’équilibre général (DSGE).

«A l’opposé des formes standards relevées dans la littérature, le DSGE proposé tente de combler l’écart entre les travaux sur les régimes de change et ceux sur la théorie de «pricing» des actifs financiers en testant le niveau des réserves de change sur la prime à terme des taux des bons du Trésor. Les résultats obtenus en matière de qualité d’ajustement et de fonctions de réponse impulsionnelles du modèle démontrent l’existence d’une relation procyclique entre le niveau des réserves de change et le cycle économique au Maroc. Les effets de second tour que celles-ci sont amenées à exercer sur les variables réelles et que l’on peut traduire en un mécanisme d’amplification des chocs, accroissent la volatilité de l’économie marocaine et réduisent les marges de manœuvre de la politique monétaire», lit-on dans le rapport.

La même source nous fait savoir qu’une «fexibilité plus accrue du régime de change au Maroc participerait à atténuer l’excès de volatilité qui résulte des fluctuations des réserves de change dans la mesure où le taux de change peut s’ajuster en continu pour absorber les différents chocs économiques». Le document rappelle que le Maroc avait fait un choix dans le passé d’avoir un régime de change fixe. «Au Maroc, la fixité du taux de change a constitué jusqu’à récemment la référence en matière de politique de change.

Occasionnellement, des remaniements ont été effectués dans le but de mieux refléter l’évolution des échanges commerciaux du pays soit à travers l’adoption d’un panier de devises à la place d’une monnaie unique, soit par l’actualisation des poids de celles-ci», commente l’étude. Et de conclure : «Avec l’ouverture commerciale et financière de plus en plus accrue du pays, le maintien de la fixité du taux de change pourrait se révéler préjudiciable pour l’économie, notamment dans le cas de matérialisation de chocs externes adverses, voire extrêmes».

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