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Elle est à sa 45ème année d’existence : L’association Chouala conçoit le Maroc d’après-Corona

© D.R

«Le Maroc a encore besoin d’un nouveau souffle associatif et d’un mouvement de volontariat citoyen».

L’appel vient d’être lancé par l’association Chouala pour l’éducation et la culture qui est à sa 45ème année d’existence. Une occasion que cette structure célébrera en «fin d’année vu la situation sanitaire actuelle». Pour elle, cette nouvelle dynamique est de nature à contribuer à «l’encadrement de l’élément humain et la qualification des différentes générations pour mener l’enjeu de la modernisation, du développement, de la démocratie, de la société de justice sociale et spatiale, de dignité et des droits humains». Le tout en aspirant à un nouveau pacte social après cette pandémie et ses impacts.

Les appels de l’association

«Chouala met l’accent sur le développement de ses actions et la mise à niveau de ses mécanismes au service des générations futures», précise cette structure fière de ses membres qui veilleront à servir la société d’après-Corona. Ce développement intervient en exécution de son pacte tout en cumulant l’action des branches de l’association afin de soutenir le Maroc d’avenir. «Après cette pandémie, il est nécessaire de poursuivre la construction de l’Etat national démocratique et moderniste tout en veillant à protéger la patrie et les citoyens ainsi qu’en offrant les conditions de vie digne et de vivre-ensemble», ajoute l’association. Chouala estime également que le mouvement associatif est un partenaire fondamental pour la mise à niveau de la société et ses pactes. Pour elle, ce mouvement joue aussi un rôle en accompagnement des politiques publiques dans le cadre de la démocratie participative censée être complémentaire à la démocratie représentative. «C’est pourquoi, il faut permettre au mouvement associatif de disposer des différents mécanismes de travail dans le cadre de pactes juridiques basés sur la rentabilité, la continuité et la reddition des comptes», ajoute-t-elle. Chouala appelle également à mettre en œuvre la démocratie participative en amendant les lois organiques relatives aux pétitions afin de permettre à la société civile de pratiquer ses rôles constitutionnels. Elle lance aussi un appel au mouvement associatif pour la mobilisation participative au profit d’un nouveau code légal encadrant ce mouvement.

Messages à la CSMD

L’association ne manque pas de lancer un appel à la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD). «Chouala appelle la CSMD à réfléchir au projet de développement tout en tenant compte du fait que l’avenir du Maroc a également besoin d’une nouvelle génération de lois régissant le mouvement associatif afin d’accomplir ses fonctions constitutionnelles», souligne la structure qui estime que ces lois dont une priorité. Par l’occasion, Chouala appelle à prévoir un mécanisme légal permettant à l’acteur associatif de disposer d’un «statut légal lui attribuant le droit d’encadrement de près et la participation à la gestion des crises ». Aussi, l’association ne manque pas de revendiquer la reconsidération de l’école publique et la recherche scientifique comme leviers de développement, de cohésion sociale, de diversité, d’ouverture, de modernité et d’évolution sociétale et scientifique.

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