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Foued Filali veut se faire une place dans les productions cinématographiques marocaines

© D.R

Il vient de signer son premier contrat professionnel avec une agence espagnole

Son charme donne l’impression qu’il est européen, cependant il est bien marocain de chez nous. Avec cet atout, outre sa vive passion, le jeune acteur casablancais, Foued Zeroual, qui s’est donné le nom artistique Joe Filali, se fraie un chemin dans la scène artistique et cinématographique, doucement mais sûrement. En fait, il a intégré le milieu depuis quelques années et dès lors il se bat pour y rester. «Je suis acteur depuis 7 ans.

Avant, je bossais en freelance sans agent ou manager et j’ai débuté comme figurant», remonte-t-il le temps en rappelant avoir commencé au Maroc. Après quoi, il a fait son premier film intitulé «Sunburned» (Coup de soleil). Dès lors, il tourne des publicités et… des films avec des agences internationales! En fait, je viens de signer mon premier contrat professionnel avec l’agence espagnole «La Klaketa Representaciones» et j’ai un film à tourner», avance-t-il. Et ce n’est pas tout! L’artiste vient également de signer un contrat avec une autre agence appelée «2 management», également en Espagne. Sa collaboration avec cette structure porte, comme il l’indique, sur «un film qui aurait dû se dérouler au mois de septembre». «Mais, malheureusement le projet n’a pas pu démarrer à cause de la Covid-19.

Cela a été décalé au mois prochain», se désole-t-il en s’exprimant sur son rôle. Comme il l’annonce, il y joue le personnage prénommé «Khalid», qui représente un jeune marocain vivant en Espagne et relate sa vie quotidienne d’immigré qui vient de faire ses premiers pas.
Malgré ce joli parcours, l’artiste reste amer quant à son avenir dans son pays. «Je me suis plaint devant une autre chaîne pour avoir été exclu, si je peux dire, des productions marocaines du fait de certaines arnaques envers moi», raconte-t-il.

Des pratiques qui l’ont incité à cesser ses activités pour un bon bout de temps. «C’est difficile d’avoir arrêté pendant deux années tandis que j’étais en dépression totale», regrette-t-il. Cependant, il s’en est sorti assez fort. Pour l’heure, il se fait un bon coup de promotion. «Avec mon agent, je me fais de la pub au Maroc. Si je trouve la bonne occasion, c’est-à-dire s’il y a un bon projet avec un bon script, pourquoi pas!», lance-t-il. Mieux encore, Foued s’est non seulement initié à la personnification mais aussi au mannequinat avec l’agence hollandaise Bullet Models. De quoi être un artiste accompli que même des productions cinématographiques marocaines pourraient s’arracher pour leurs œuvres à venir.

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