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Une croissance économique de 4% attendue au Maroc

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La Banque mondiale livre ses premières prévisions pour l’exercice 2021

L’économie marocaine renouerait avec la croissance en 2021. C’est du moins ce que prédit la Banque mondiale dans ses premières prévisions économiques de l’année. Après un exercice 2020 morose, impacté doublement par la crise sanitaire et la sécheresse, le Royaume verra ses agrégats économiques en progression au titre des douze prochains mois. D’ailleurs les précipitations qu’a connues le Royaume tout au long de la semaine dernière augurent d’un exercice prometteur particulièrement sur le plan agricole, principal pilier de l’économie marocaine. En effet, l’accroissement de la production agricole après une année de sécheresse particulière jouerait un grand rôle dans le redressement de la croissance au niveau national. Autre facteur clé défini par la Banque mondiale, on cite l’allègement par l’Etat des mesures de confinement. En termes de perspectives, la Banque mondiale anticipe au Maroc une croissance de l’ordre de 4% soit la 3ème plus forte prévision de la région MENA après celles de Djibouti (7,1%) et de la Tunisie (5,8%).

Cette reprise économique attendue au Maroc en 2021 interviendra après une décroissance estimée à 6,3% en 2020 par la Banque mondiale. Toutefois le rythme de croissance devrait afficher un ralentissement en 2022 pour atteindre les 3,7%. Les prévisions formulées pour le Maroc tiennent compte d’un contexte régional affaibli par la conjoncture. Ainsi l’économie du MENA devrait afficher une modeste reprise en 2021. La Banque mondiale prévoit dans ce sens un taux de 2,1% et ce en raison des dommages persistants provoqués par la pandémie et la faiblesse des cours du pétrole. Dans ses prévisions régionales, la Banque mondiale table sur la maîtrise de la pandémie, la stabilisation des prix de pétrole, l’absence de toute escalade des tensions géopolitiques et le déploiement de vaccins anti-Covid au deuxième semestre.

Se référant à la Banque mondiale, et sous l’hypothèse d’une amélioration de la situation dans la région pendant une période de deux ans, en 2022 la production économique sera encore inférieure de 8% au niveau indiqué par les estimations établies avant la pandémie.
Les effets seront plus marqués pour les pays importateurs de pétrole que pour les pays exportateurs. D’un point de vue plus global, l’économie mondiale devrait afficher une croissance de 4% au titre de l’exercice 2021, se situant ainsi à un niveau bien inférieur à celui des projections pré-Covid. La Banque mondiale estime que ces prévisions sont toutefois exposées à plusieurs facteurs de risque à la baisse.

Citons à cet effet la recrudescence prolongée du virus, le retard dans le déploiement des vaccins ainsi que les effets plus graves qu’anticipé de la pandémie sur la production potentielle et montée des tensions financières. Ce degré accru d’incertitude vient souligner, d’après l’institution financière internationale, l’importance du rôle des pouvoirs publics pour à la fois favoriser de meilleures performances économiques et se prémunir contre les pires projections. Des recommandations ont été formulées dans ce sens.

Les gouvernements sont ainsi appelés à trouver un équilibre entre le risque posé par la lourde charge de l’endettement et celui lié à un resserrement budgétaire prématuré.
Les Etats sont appelés à promouvoir la résilience en préservant la santé et l’éducation tout en améliorant la gouvernance et en renforçant la transparence de la dette.

 

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